(BFM Bourse) - Tout est bon à prendre en ce moment pour Peugeot, dont les graves problèmes de trésorerie ont fait couler son cours de Bourse, tombé à des niveaux historiquement bas, dans un secteur automobile malmené en Europe.

Depuis quelques jours, le titre du constructeur français a le vent en poupe. Mercredi, peu avant 17 heures, l'action accélérait sa remontée, bondissant de plus de 9% à 5,4 euros suite à une information de La Tribune selon laquelle l'Algérie pourrait faire son entrée au capital de PSA Peugeot Citroën.

Le sujet aurait été évoqué le mois dernier lors de la visite à Alger de Jean-Pierre Raffarin, envoyé spécial du président François Hollande pour les relations économiques entre les deux pays, révèle le quotidien financier.

La marque Peugeot est très populaire en Algérie, explique La Tribune, et ses ventes ont flambé de 93% durant les dix premiers mois de 2012, alors qu'elles sont en berne sur le Vieux Continent.

"L'Algérie s'acharne sur Renault alors qu'elle peut bien prendre une participation dans le capital de PSA et ensuite lui demander de venir y créer des usines", avance une source française citée par le site latribune.fr.

"L'Etat algérien, dont les réserves de change avoisinent les 200 milliards de dollars, dispose de moyens financiers pour devenir actionnaire de PSA."

Parallèlement à cette rumeur, le groupe a annoncé mardi soir aux syndicats qu’il comptait supprimer environ 1 500 emplois supplémentaires en France d’ici à 2014, qui s’ajouteront au plan social que les syndicats ont refusé d’entériner lors du comité central d’entreprise qui s’est tenu hier.