(BFM Bourse) - En déclarant avoir cessé d'étudier un rapprochement avec la Société Générale, BNP Paribas a éclairci mercredi une atmosphère pleine de rumeurs. L'inconvénient, pour les actionnaires de la banque de la Défense, c'est que le titre Société Générale perd l'un de ses principaux soutiens. BNP Paribas étant jugé comme le prédateur le plus naturel parmi les banques françaises, et la piste étrangère étant exclue en raison de l'hostilité de l'Etat français à son égard, la spéculation risque de se calmer pour un moment. De fait, en vertu de la réglementation boursière, BNP Paribas ne peut désormais faire aucune offre sur Société Générale pendant six mois.
Kepler avait donc vu juste en estimant que qu'une offre sur Société Générale était très peu probable à court terme. « Il n'est pas possible d'affirmer que le dossier BNP est définitivement refermé, mais sa réouverture à plus long terme nécessiterait un tout autre environnement », commente mercredi le broker. La problématique « subprime » reprend donc le dessus. Le broker maintient sa recommandation « Alléger » sur Société Générale, soulignant que le titre affiche une décote sur sa fair value inférieure à celle des autres banques française exposées à la crise du crédit hypothécaire américain. « La performance de l'action pourrait manquer d'entrain au cours des prochains jours », conclut le broker.
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