(Cercle Finance) - SEB a présenté un projet de réorganisation industrielle à son Comité de Groupe France.

Le groupe explique dans un communiqué qu'il est confronté, au même titre que les autres acteurs de son secteur, ' à une mutation rapide et profonde de son environnement, marquée par la forte concurrence des productions asiatiques et la chute des prix due à la croissance très forte des produits d'entrée de gamme '.

SEB, qui ' enregistre, depuis plusieurs années, un recul marqué de ses ventes en Europe, et plus particulièrement en France ' où il emploie à ce jour près de la moitié de ses effectifs mondiaux, a donc décidé de réorganiser ses activités ' afin de concentrer et renforcer ses pôles de compétences industrielles en France '.

ces pôles regrouperont sur dix sites, les équipes de recherche, développement, industrialisation et production du groupe, ' pour leur permettre d'atteindre la taille critique '.

SEB prévoit également l'externalisation de la fabrication de certains produits très banalisés, ' qu'il n'est plus économiquement possible de fabriquer en France '. Parmi ces produits, les bouilloires, les cafetières filtres, les fours posables, les grille-pains et les grils viande.

Le projet s'étalera sur une période de deux ans, ' afin de tout mettre en oeuvre pour assurer le reclassement des 890 salariés concernés '.

Cette année, les activités de Fresnay et de Mayenne seront regroupées à Mayenne et le site de Vernon sera redimensionné. Les sites de Dampierre et des Vosges seront maintenus en activité jusqu'au début de l'année 2008.

SEB assure que son approche sociale ' privilégiera les mesures de mobilité interne, la réindustrialisation des bassins d'emplois, ainsi que des mesures de préretraite pour les salariés les plus âgés ', et affirme qu'' il n'y aura aucun licenciement sec '.

Le groupe compte conserver au terme de ce projet le titre du ' plus important fabricant de petit équipement domestique en Europe ', avec plus de 6 000 employés en France, contre plus de 7 000 actuellement.

On est donc proche des 1 000 suppressions de postes qu'annonçait La Tribune dans son édition du jour.

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