PARIS (Reuters) - Schneider Electric confirme son objectif annuel de marge au vu de signes précurseurs de reprise dans certaines nouvelles économies, après un premier semestre marqué par une forte baisse des résultats.

Le numéro un mondial des équipements électriques basse tension et numéro deux pour la moyenne tension a fait état d'un chiffre d'affaires en baisse de 17,9% à 7,75 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année, contre 7,87 milliards attendus par dix analystes interrogés par Reuters.

L'Ebita (résultat d'exploitation avant amortissement des actifs incorporels issus des acquisitions) a baissé quant à lui de 36% à 903 millions d'euros avant coûts de restructuration, donnant une marge de 11,6% (-4,2 points), tandis que le résultat net a chuté davantage que prévu, de 59,3%, à 346 millions, contre 389 millions attendus.

"La variation organique du chiffre d'affaires au deuxième semestre devrait être en ligne avec celle du premier semestre, certaines nouvelles économies montrant des signes de reprise", a déclaré Schneider dans un communiqué.

Il a ajouté maintenir son objectif de 12% de marge d'Ebita avant coûts de restructuration sur l'ensemble de l'année, et fait part de son intention d'accentuer l'adaptation de sa structure de coûts, comme prévu par le programme stratégique "One".

Le groupe a déjà porté à 1,6 milliard d'euros son objectif d'économies à l'horizon 2011 pour renforcer sa structure financière dans le contexte de crise actuel. Il a accru sur le semestre de 8% son autofinancement libre, qui atteint 726 millions d'euros.

L'action Schneider a clôturé jeudi en hausse de 2,15% à 60,22 euros, donnant une capitalisation boursière de 15,4 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, le titre a repris près de 14% après avoir chuté l'an dernier d'environ 43%.

Gilles Guillaume, édité par Jean-Michel Bélot

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