PARIS (Reuters) - Saint-Gobain s'attend toujours à un second semestre meilleur que le premier en termes de résultats, a déclaré son directeur général Pierre-André de Chalendar, même s'il ne prévoit pas d'amélioration globale rapide de l'activité.

"Saint-Gobain n'a pas été épargné par cette crise qui a été extrêmement profonde et je pense qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles à court terme, quoique pour nous, même si l'activité ne va pas s'améliorer globalement rapidement, les résultats, eux, vont s'améliorer", a-t-il expliqué à la radio BFM, en marge de l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas.

Le numéro un mondial de la production, transformation et distribution de matériaux de construction a publié fin juillet un résultat net courant en chute de 80,9% au premier semestre et durci son programme d'économies pour faire face à la crise ( Plus de détails: )

"Je m'attends, sauf dégradation nettement plus forte de l'économie mondiale, ce qui me paraît aujourd'hui improbable, à un second semestre, en termes de résultats, plus favorable que le premier car nous avons pris des mesures énergiques dans tous les domaines", a ajouté Pierre-André de Chalendar.

Le plan de réduction de coûts pour 2009, dont le groupe a annoncé le quasi-doublement fin juillet à 1,1 milliard d'euros, n'est "pas figé", a également précise Pierre-André de Chalendar, soulignant qu'il était adapté "au fil des semaines" en fonction de l'évolution de l'activité.

"Il y a déjà une reprise effective dans certains pays d'Asie, au Brésil, donc là on s'ajuste dans l'autre sens", a-t-il poursuivi. "Il faut être très réactif car aujourd'hui on a quand même une visibilité assez faible".

Cyril Altmeyer, édité par Gilles Guillaume

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