(CercleFinance.com) - Plus d'une semaine après l'arrestation en Chine de plusieurs de ses collaborateurs de haut rang, Rio Tinto vient de répondre. En substance, le géant minier rejette en bloc les accusations de 'corruption'. Celles de 'vol de secrets d'Etat' n'ont pas été évoquées.

Dans un bref communiqué, le géant minier australo-britannique indique que le directeur de sa branche Minerai de fer, Sam Walsh, a déclaré : 'Rio Tinto estime que les allégations rapportées par différents médias selon lesquelles des employés [du groupe] seraient impliqués dans la corruption de cadres de sidérurgistes chinois sont totalement sans fondement', affirme-t-il

Sam Walsh ajoute que 'le groupe conserve son entier soutien à ses employés en détention [un cadre australien, Stern Hu, et trois cadres chinois, NDLR]', au sujet desquels le groupe se dit 'très préoccupé'. Sam Walsh estime que ces cadres 'ont toujours agi avec intégrité et en accord avec les stricts principes édictés par le code de comportement éthique du groupe.'

Rio Tinto indique que ses opérations en Chine, ainsi que les livraisons de minerai de fer, se poursuivent.

Pour mémoire, l'arrestation des cadres de Rio Tinto était intervenue en Chine le mercredi 8 juillet dernier. Un peu plus d'un mois plus tôt, Rio Tinto avait finalement décliné l'offre massive de 19,5 milliards de dollars capitaux par le sidérurgiste d'Etat chinois Chinalco, après l'avoir initialement acceptée.

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