(BFM Bourse) - Malgré un « redémarrage progressif de l'activité sur [ses] différents sites de production, Rhodia dispose d'une « visibilité encore faible sur 2009 », explique Jean-Pierre Clamadieu, PDG du chimiste de spécialités dans un entretien à La Tribune.
Rhodia, qui avait constaté « entre le 15 novembre et la fin décembre » une « baisse brutale de la demande », se voit donc contraint de mener « une gestion de court terme », poursuit le dirigeant. S'il compte recourir le plus longtemps possible à des mesures conjoncturelles, comme les congés ou le chômage partiel, le groupe n'exclut pas des mesures structurelles, « si la reprise se fait trop attendre ». Avant de savoir si celle-ci aura lieu « à l'été ou seulement en 2010 », Jean-Pierre Clamadieu table sur un premier trimestre « médiocre », et ne se dit « pas très optimiste pour le deuxième ».
Interrogé sur les raisons qui ont amené Rhodia à réaliser l'acquisition de la société américaine McIntyre (cliquez ici) en pleine crise, M. Clamadieu explique que « la crise fait aussi émerger des opportunités qu'il faut savoir saisir et cela nous a paru d'autant plus pertinent que notre situation financière nous le permet ».
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