(Cercle Finance) - Le titre Générale de Santé affiche en fin de journée une baisse de près de 3% à 24,20 E. Le management du premier groupe européen d'hospitalisation privée s'était pourtant montré rassurant en indiquant que Générale de Santé ferait en sorte de compenser une partie de la baisse des tarifs par les effets positifs de son dernier plan de restructuration et le gel de certains projets.

La perspective d'une baisse des tarifs des soins facturés par les hôpitaux à la sécurité sociale n'est pas une nouveauté, mais son ampleur exacte, jusqu'à présent incertaine, est maintenant connue et conforme aux rumeurs.

'Pour que la dérive inflationniste de 2005 ne se reproduise pas, nous prévoyons une progression de 2,6% en volume, ce qui conduit à une baisse de 1% en moyenne des tarifs de soins facturés par les hôpitaux et les cliniques à la Sécurité Sociale', déclare en effet Xavier Bertrand dans un entretien accordé au quotidien financier Les Echos. Le ministre de la Santé n'exclut pas de baisser à nouveau ces tarifs ou de les relever en cours d'année en fonction de l'activité constatée dans les hôpitaux.

Depuis le premier article des échos sur le sujet le 10 janvier dernier, l'action Générale de Santé affiche un recul important de près de 20%. Dans une étude datée du 2 février dernier, alors que le titre évoluait à 23,7E, la banque d'affaires américaine Morgan Stanley estimait que le scénario d'une baisse des tarifs de 1% pouvait être considéré comme pleinement intégré.

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