(CercleFinance.com) - Toujours sans grande tendance, le brut continuait d'osciller autour de 72 à 76 dollars environ, comme tel est le cas depuis mi-août. Vers 13 heures 10 ce mardi, le baril américain WTI livrable en octobre cédait 0,15% à 73,94 dollars, le Brent de Mer du Nord de même échéance reculait de 0,60% à 77,27 dollars.
Tiré vers le haut par la récente série de statistiques américaines favorables, le brut a pâtit du regain d'inquiétudes quand à la solidité et aux besoins en capitaux des banques européennes. Le Wall Street Journal a notamment remis en cause l'exposition des banques d'Europe aux risques souverains ressortant des “stress tests”, qui pourrait s'avérer sous-évaluée.
En outre, les stocks de produits pétroliers que l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure pour les Etats-Unis ne suscitent pas l'optimisme des opérateurs. Ainsi le consensus attend-il une nouvelle hausse des stocks de brut de l'ordre du million de barils, ce qui devrait contribuer à faire croître leur niveau absolu plus loin au-dessus des 360 millions d'unités. Soit un record de cinq ans. Ceux d'essence sont attendus en légère baisse, et les distillats (fuel domestique et diesel) en légère hausse.
Après le Labor Day (lundi) qui traditionnellement marque la fin de la “driving season” où la consommation d'essence marque un pic, la mi-saison énergétique (septembre et octobre) voit habituellement ralentir demande d'essence alors que celle de fuel domestique pour le chauffage reprend à peine.
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