(CercleFinance.com) - A la recherche d'un catalyseur, l'or noir se maintient toutefois à proximité de ses plus hauts niveaux de l'année. Ce midi, le baril WTI américain livrable en février restait stable à 89,45 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,1% en revenant à 92,7 dollars.
La proximité des fêtes de fin d'année se ressent donc sur l'ensemble des marchés, or noir compris. On notera que la dépréciation de 0,3% que le dollar connaît face à l'euro à cette heure n'apporte guère de soutien. Pourtant et habituellement, la baisse relative de sa devise unique de négociation - le billet vert - entraîne habituellement le cours du brut à la hausse.
Il faut dire que le brut se traite déjà à un plus haut de deux semaines, soutenu notamment par des anticipations d'accélération de l'économie américaine. Alors que celle de la Chine ralentit et que l'Europe peine à afficher une croissance supérieure à l'inflation, cette montée en régime est de bon augure pour la consommation de brut, liée au dynamisme de l'activité.
D'ailleurs, les stocks de brut que devrait publier l'Energy Information Agency (EIA) demain devraient, toujours pour les Etats-Unis, être orientés à la baisse pour la 3ème semaine de suite. Il s'agit d'habitude d'un bon indicateur de l'état de la demande.
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