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Pétrole Brent

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Pétrole brent : Réchauffés par la vague de froid aux Etats-Unis, le pétrole atteint de nouveaux sommets

mercredi 17 février 2021 à 15h45
Le pétrole atteint de nouveaux sommets

(BFM Bourse) - Si les marchés actions temporisent, les cours pétroliers poursuivent leur marche en avant et touchent de nouveaux sommets, alors que des conditions météorologiques extrêmes alimentent la demande et perturbent l'approvisionnement outre-Atlantique.

Portés depuis le creux du 29 janvier dernier par l'optimisme des investisseurs vis-à-vis du redémarrage de l'économie, donc de la reprise de la demande, les cours pétroliers s'apprécient encore ce mercredi. Peu après 15h, le cours du baril de Brent pour livraison en avril progresse de 1,12% à 64,27 dollars, au plus haut depuis le 21 janvier 2020. Dans le même temps, le baril de WTI pour le mois de mars avance de 1% à 60,82 dollars et touche pour sa part un nouveau plafond depuis le 8 janvier 2020. Les deux références mondiales de brut reprennent respectivement 16,7% (Brent) et 15% (WTI) depuis leur récent creux d'il y a trois semaines.

Après le climat d'ensemble favorable aux actifs risqués, ce sont désormais les conditions météorologiques extrêmes, "au centre de l'attention des marchés de brut" selon les analystes de JBC, qui alimentent la poursuite du rebond.

Une vague de froid frappe en ce moment le pays. Dans la capitale du Texas, Austin, le thermomètre est tombé mardi jusqu'à -12 degrés Celsius, ce qui affecte la production d'or noir puisque de nombreux puits doivent être mis à l'arrêt, sans compter les coupures de courant et autres perturbations dans les transports. Cette situation "augmente la demande d'énergie et dans le même temps perturbe l'approvisionnement dans les principales régions productrices", note Stephen Innes, d'Axi, un cocktail parfait pour entraîner la hausse des cours.

Carsten Fritsch, de Commerzbank, avance un volume de "plus de 2 millions de barils quotidiens bloqués, en particulier au Texas, qui est de loin le plus grand État (américain) producteur de pétrole". Les analystes de Citigroup estiment pour leur part à "au moins 16 millions de barils" la perte de production texane cumulée d'ici au début du mois de mars.

"L'impact sur les prix du pétrole brut dépendra en grande partie de la durée de la crise énergétique, mais à terme les prix reviendront probablement aux fondamentaux en se concentrant sur la demande énergétique mondiale et l'Opep+", a affirmé Margaret Yang, stratégiste chez DailyFX à Singapour, à Reuters.

Cet événement ajoute à l'environnement haussier des cours de brut, en convalescence depuis l'annonce des premiers vaccins contre le Covid-19 début novembre et qui ont accéléré depuis le début d'année notamment grâce au maintien du contrôle de la production par les membres de l'Opep et leurs alliés. "L'attention se portera bientôt sur la réunion de l'Opep+ qui aura lieu début mars. Il faudra que le groupe continue à présenter un front uni et discipliné", juge Stephen Innes. L'analyste d'ING Warren Peterson anticipe néanmoins "une approche plus conservatrice" de la part du cartel, qui devrait selon lui "réduire la production de manière plus modeste" que lors des dernières réunions.

À noter que la publication hebdomadaire de l'état des stocks de brut aux Etats-Unis par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), habituellement le mercredi, a été décalée d'une journée en raison du jour férié de lundi.

(avec AFP)

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