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OSIATIS

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Osiatis : Notre modèle économique se démarque de concurrence

jeudi 5 avril 2007 à 11h02
BFM Bourse

(Cercle Finance) - Comptant parmi les principales SSII françaises, Osiatis a récemment dévoilé des performances en hausse, avec une progression de son résultat net de 84% à 4 millions d'euros, sur la base d'un chiffre d'affaires de 224 millions d'euros pour l'année 2006. Robert Aydabirian, Président du Directoire d'Osiatis, revient sur les évolutions majeures du groupe depuis son rapprochement avec la société Focal et ses perspectives de croissance.

- Cercle Finance : L'acquisition de Focal en février 2005 a été une opération majeure pour Osiatis. Quel bilan tirez-vous des mutations enregistrées par votre groupe ces deux dernières années ? - Robert Aydabirian : Avec Focal, Osiatis est devenu un acteur à part entière de l'ingénierie et de l'infogérance des systèmes d'information. Mais pour être exact, la mutation d'Osiatis vers ce type d'activité a débuté en 2004, avec l'acquisition des sociétés Qualiforce, spécialisée dans l'ingénierie d'infrastructures, et Peopleway, officiant dans les outils de gestion d'infrastructures. L'apport de Focal a toutefois été déterminant. Il nous a permis de renforcer nos équipes avec 500 professionnels dans le domaine de l'ingénierie d'applications. Nous avons ainsi complété notre offre qui avant 2004 était essentiellement centrée sur l'ingénierie et l'infogérance d'infrastructures. Au final, Osiatis offre à ses clients une expertise globale qui permet de les accompagner d'un bout à l'autre de leurs projets d'externalisation. Nous disposons des compétences pour préparer ces projets et des moyens de les piloter, par le biais d'outils de gestion de services, pour faire évoluer les applications et s'il le faut les infrastructures. Cette présence dans les applications et les infrastructures est également une force sur le plan commercial. Cela a permis de tripler le portefeuille de nos commerciaux en termes d'offres sur les trois dernières années.

- Cercle Finance : Pourquoi n'êtes-vous pas présent dans un domaine aussi important que les ERP ? - Robert Aydabirian : La principale raison réside dans le fait que les ERP sont un secteur très concurrentiel. Dans bien des cas, il faut même affronter les éditeurs ayant développé les logiciels. Nous avons donc choisi de nous démarquer en nous concentrant sur des marchés plus porteurs, à savoir la gestion du patrimoine des applicatifs développés par les entreprises. Elle représente 70% des dépenses applicatives des entreprises. Or dans l'environnement international actuel qui est fortement concurrentiel, elles ont fortement besoin de réduire leurs coûts notamment de leurs systèmes informatiques, tout en cherchant à accroître leurs performances. Ces prestations sont loin de se limiter aux petites entreprises. Une grande compagnie pétrolière nous a ainsi sollicité pour la maintenance des systèmes de gestion de sa flotte de navires. Un acteur majeur des transports figure également parmi nos clients, signe que notre modèle économique se démarque de la concurrence. Osiatis a de fait mis en place une démarche originale et novatrice, basée sur l'analyse des patrimoines applicatifs de chaque entreprise.

- Cercle Finance : Quelle répartition de votre activité visez-vous entre les infrastructures et les applications ? - Robert Aydabirian : Actuellement, nous réalisons un chiffre d'affaires de 184 millions d'euros dans le domaine des infrastructures et de 40 millions d'euros pour les applications. Nous réalisons en région Rhône-Alpes, où le groupe Focal était très présent, 60% de notre chiffre d'affaires dans les infrastructures et 40% dans les applications. Osiatis devrait à terme tendre vers ce ratio. Mais au delà de ces chiffres, il est surtout important pour nous d'entretenir d'étroites relations avec les Directions des systèmes d'information (DSI) qui sont nos véritables clients au delà du management des sociétés. Or en étendant notre activité aux applicatifs, nous avons renforcé nos contacts avec les DSI, par l'intermédiaire de leurs directions des études. Nous avons également créé une entité Conseil ce qui multiplie les portes d'entrée au niveau des DSI. Nous n'avons par conséquent rien à envier aux grandes SSII qui opèrent dans l'infogérance, ni aux grandes sociétés d'ingénierie de l'écosystème Microsoft type Avanade, la joint venture entre Accenture et Microsoft.

- Cercle Finance : Sur le plan financier, votre chiffre d'affaires n'a progressé à périmètre constant que de 1,7% en 2006. Comment interprétez-vous ce résultat ? - Robert Aydabirian : En 2006, Osiatis a réalisé un chiffre d'affaires de 223,9 millions d'euros. Il est vrai qu'à périmètre constant la hausse n'est que de 1,7%. Mais cette contre-performance reste bien relative. Elle tient avant tout à un effet de base négatif au premier semestre 2005, plus qu'à un réel tassement de notre activité. Nos ventes ont de fait été supérieures à nos attentes sur cette période, plusieurs contrats dont la fin était programmée ayant généré sur leur fin de vie plus de revenus que prévu. D'ailleurs, notre activité au deuxième semestre 2006 a montré un excellent dynamisme avec une progression de notre chiffre d'affaires de 4,1% par rapport aux six derniers mois de l'année 2005. Il convient en outre de souligner que notre résultat opérationnel courant est ressorti à 9,5 millions d'euros, en progression de 26,3% en pro forma. Osiatis a ainsi amélioré de 0,8 point sa marge opérationnelle courante à 4,2% en l'espace d'un an. Pour 2007, nous entendons confirmer notre dynamisme avec à la fois la poursuite de la croissance de notre activité et celle de l'amélioration de notre rentabilité. Au premier semestre, nous tablons ainsi sur une croissance de l'ordre de 4%.

- Cercle Finance : Vous êtes présent en Europe dans quatre pays (France, Espagne, Belgique/Luxembourg et Autriche). Comptez-vous vous renforcer à l'international ? - Robert Aydabirian : L'international est un moteur de croissance important pour Osiatis. Nous avons réalisé en 2006, un chiffre d'affaires de près de 25 millions d'euros hors de France, en progression de 15,5% par rapport à 2005. Par ailleurs, tous les pays sont devenus profitables en 2006, y compris l'Autriche qui est pour nous un pays stratégique. C'est une porte d'entrée vers les pays de l'Europe Centrale qui affichent un fort potentiel de croissance pour les prochaines années. Nous ouvrons d'ailleurs actuellement des bureaux en Hongrie et en Slovaquie. Mais pour le moment, l'objectif est avant tout de répondre aux besoins de nos clients autrichiens, voire français qui se développent dans ces pays. Nous avons également des demandes pour la Pologne. Mais pour le moment, nous n'avons pas étudié les demandes des entreprises locales. Cela reste toutefois un axe de croissance à explorer à terme ...

Propos recueillis par François Le Roux

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