(CercleFinance.com) - L'once d'or parvenait à sauver la barre des 1.700 dollars sur le marché de Londres ce matin. Elle n'en reste pas moins secouée par la chute proche de 100 dollars qu'elle vient de subir en deux jours. Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or cotait 1.714,5 dollars (+ 0,5 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi), mais prenait 0,5% dans la monnaie unique européenne à 1.292,99 euros (+ 5,9 euros).
Rappelons que mercredi matin, le fixing de 1.788 dollars constituait un record pour cette année 2012.
Notons que si l'once s'est “crashée”, hier, sous la barre des 1.700 dollars sur le marché au comptant en allant rebondir sur les 1.690, elle n'a pas franchi en baisse ce niveau symbolique sur le marché de Londres. Du moins pour l'instant.
Le mouvement de correction intervenu ces derniers jours est d'une rare amplitude. “Nous n'avions plus constaté de chute de 100 dollars l'once depuis l'effondrement de Lehman”, en septembre 2008, rapporte ScotiaMocatta.
Chez Triland Metals, on souligne que la demande physique s'est renforcée sur le marché au comptant lorsque l'once est revenue autour des 1.700 dollars. Tendance confirmée par les négociants helvétiques de MKS, qui rapportent qu'en Asie, “les bijoutiers, les courtiers et les investisseurs se sont précipités pour profiter de la chute”, permettant ainsi au métal de se reprendre un peu.
Mais globalement, ajoute le courtier en métaux de Mitsubishi, les volumes d'échanges faiblissent.
Pas de baisse cependant du côté de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, inchangé hier soir à 1.293,68 tonnes, niveau qui reste un record depuis mi-décembre.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta se montrent inquiets. Ils préviennent qu'en cas de passage sous la barre des 1.690 dollars, toujours sur le marché spot, l'once pourrait alors se diriger vers les 1.500 dollars.
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