(CercleFinance.com) - Au terme premier fixing de ce mardi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1.307,5 dollars (+ 3 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi), mais 972,8 euros (+ 2 euros).
Certes, le contexte géopolitique reste a priori favorable aux valeurs refuge: dans l'Est de l'Ukraine, les rebelles pro-russes qui semblent soutenus en sous-main par la Russie paraissent acculés par les troupes gouvernementales de Kiev.
De plus, le ton monte entre l'Union européenne, qui pourrait prendre des sanctions significatives contre la Russie, et notamment son secteur financier. Or la fédération russe est un fournisseur majeur de matières premières énergétiques pour l'Europe de l'Ouest.
D'ailleurs, 'les achats à titre de précaution ont constitué l'unique facteur de soutien des cours', notent les analystes d'ANZ. Ces derniers soulignent cependant que les banques centrales de plusieurs pays comme la Russie, le Kazakhstan et le Mexique, ont selon les statistiques du FMI accru leurs stocks d'or monétaire.
Mais selon les spécialistes Matières premières de Commerzbank, les facteurs géopolitiques ne devraient pas entraîner de hausse massive des cours de l'or, alors que le comité de politique monétaire de la Réserve fédérale se terminera demain et que des statistiques majeures, comme le rapport mensuel sur l'emploi américain, est attendu vendredi.
Rien à signaler pour le premier ETF aurifère au monde, l'américain SPDR Gold Shares, utilisé comme jauge de l'appétit des investisseurs 'longs' sur le métal jaune : il était stable hier soir à 801,8 tonnes pour la troisième séance de suite.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta jugent 'modestes' les gains enregistrés la veille. 'La hausse s'annonce limitée tant que les 1.315 n'auront pas été débordés', indiquent les spécialistes, qui identifient une résistance à 1.316,53. ScotiaMocatta attend toujours une correction en direction des 1.277.
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