Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

NATIXIS

KN - FR0000120685 SRD PEA PEA-PME
4.001 € 0.00 % Temps réel Euronext Paris

Natixis : Une plainte vise françois pérol, conseiller de nicolas sarkozy

mercredi 18 mars 2009 à 11h34
BFM Bourse

PARIS (Reuters) - Une plainte pour "prise illégale d'intérêt" a été déposée mardi soir au parquet de Paris contre François Pérol, conseiller de Nicolas Sarkozy appelé à diriger la nouvelle société fusionnant Banques populaires et Caisses d'épargne, apprend-on au bureau du procureur.

"Cette plainte a été déposée par une association appelée 'Anticor' pour anticorruption. Elle est à l'étude", a précisé une porte-parole.

Le parquet devra déterminer si cette association, représentée par l'avocat Jérôme Karsenti, est légalement fondée à agir dans cette affaire. Des syndicats de salariés, dont l'intérêt juridique à agir semble établi, avaient annoncé qu'ils déposeraient plainte mais ils ne l'ont pas encore fait.

Les deux banques se sont abstenues de tout commentaire.

Le parquet, qui est hiérarchiquement lié au ministère de la Justice, peut soit classer la plainte sans suite, soit ouvrir une enquête préliminaire de police, soit encore ouvrir une information judiciaire confiée à un magistrat indépendant.

S'il y a classement, il est possible de saisir directement un juge d'instruction indépendant en déposant une plainte avec "constitution de partie civile".

L'association Anticor vise le délit pénal qui serait selon elle constitué par le fait que François Pérol est appelé à diriger une entité alors qu'il a participé à sa création en tant que conseiller présidentiel .

SEPT MILLIARDS D'EUROS

La fusion entre Banques populaires et Caisses d'épargne, menée sur initiative du pouvoir politique, doit en principe intervenir avant fin juin 2009 mais François Pérol a déjà été porté à la tête des deux entités malgré une vive polémique.

L'opposition de gauche, le parti centriste Modem et les syndicats estiment que les règles n'ont pas été respectées, puisque la commission de déontologie de la fonction publique appelée à donner son avis sur la nomination de fonctionnaires dans les secteurs qu'ils régissaient n'a pas été consultée.

Nicolas Sarkozy s'est prévalu d'un avis personnel du président de cet organe, ce qui a accru la polémique puisque cet avis n'engageait pas la commission. Cette dernière a failli démissionner collectivement à la suite de cette affaire, a révélé son président, Olivier Fouquet le 12 mars dernier .

La gauche voit l'épisode comme une nouvelle preuve de ce qu'elle décrit comme le "pouvoir personnel" du président.

François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée a répondu en affirmant qu'il s'était assuré de la régularité de sa nomination en consultant le secrétariat général du gouvernement - rattaché à Matignon -, un avocat ainsi que le président de la commission de déontologie .

L'Etat français a prévu d'apporter jusqu'à sept milliards d'euros à la nouvelle entité bancaire pour tenter de combler les lourdes pertes provoquées dans ses deux composantes par des pertes en trading sur les marchés financiers et des investissements malheureux dans l'immobilier.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Copyright (C) 2007-2009 Reuters

Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur NATIXIS en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+336.80 % vs +55.09 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour