(Cercle Finance) - Après la publication ce dimanche de résultats fortement impactés par la crise du subprime au troisième trimestre, Dominique Ferrero, directeur général de Natixis n'exclut pas dans un entretien au journal Les Echos que l'établissement enregistre des ' coûts supplémentaires ', sans toutefois les chiffrer.
Sur le trimestre écoulé, l'impact de la crise financière de cet été s'est élevé à 407 millions d'euros au total, CIFG compris.
' Pour autant, je tiens à souligner que Natixis fait la preuve d'une grande capacité de résistance dans un environnement dégradé, alors même qu'il s'agit d'une structure jeune, en pleine fusion, et avec une pondération de ses activités américaines supérieure à celle de ses rivales. Cette crise, in fine, révélera la solidité des fondamentaux de Natixis ' tempère Dominique Ferrero.
Malgré les turbulences actuelles, le patron de Natixis indique par ailleurs qu'il n'y aura pas d'évolution du directoire pour l'instant.
' La présence d'Anthony Orsatelli, qui supervise la BFI et la gestion d'actifs, s'impose car l'épicentre de la crise que nous traversons concerne les métiers anciennement exercés par Ixis, dont il était le patron. Il les connaît donc mieux que quiconque. Quant à François Ladam, il supervise avec le succès que l'on voit les métiers qui enregistrent depuis neuf mois des performances excellentes ' déclare Dominique Ferrero, dans les colonnes du quotidien financier.
Le titre Natixis recule de 2,7% à 13,2 euros à la Bourse de Paris.
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