(BFM Bourse) - "Comparer la situation d'une banque comme Lehman Brothers, Bear Stearns, voire Merrill Lynch à un établissement comme Natixis n'a aucun sens", explique Nicolas Mérindol, directeur général du Groupe Caisse d'Epargne, dans un entretien accordé à La Tribune.
Au dernier jour de la période de souscription à l'augmentation de capital de sa filiale Natixis, le numéro deux des Caisse d'Epargne affiche sa confiance dans le succès de l'opération: "Jeudi soir, l'augmentation de capital sera terminée".
Il précise que le prix fixé pour l'émission de 2.25 euros a notamment été choisi "pour tenir compte des facteurs de perturbation de l'opération, comme la faillite de Lehman voire la restructuration d'AIG".
Quant à la solvabilité de Natixis une fois l'opération achevée, Nicolas Mérindol indique que Natixis affichera un ratio de solvabilité de 9.3 qui lui permettra "largement [...]de faire face à un nouveau séisme".
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