(Cercle Finance) - Natixis pourrait être amené à recapitaliser sa filiale américaine CIFG, spécialisée dans le réhaussement de crédit et fortement pénalisée par son exposition au subprime, à hauteur de 1,5 milliard d'euros, indique le journal Les Echos.

Les pertes subies par CIFG sur son portefeuille de crédits s'élèverait de fait à 200 millions d'euros.

Mais pour le moment les contours de l'opération de ' sauvetage ' n'ont pas été bouclés.

Très lourde, l'addition pourrait être partagée par les deux actionnaires de référence de Natixis, la Caisse nationale des Caisses d'Epargne et la Banque fédérale des Banques Populaires. Reste à savoir quelle sera leur contribution respective, l'Ecureuil ayant apporté CIFG dans la corbeille de mariage.

Un participation paritaire à la recapitalisation pourrait toutefois prévaloir indiquait samedi le journal Le Figaro.

Elle se ferait à hauteur de leur poids respectif dans Natixis, à savoir 34%. Une autre solution serait tout bonnement de se partager à hauteur de la moitié la recapitalisation. Une augmentation de capital réservée serait retenue, afin de ne pas diluer les autres actionnaires.

La possibilité de vendre CIFG n'est également pas écartée.

Le titre Natixis recule de 1,5% à 11,8 euros à la Bourse de Paris.

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