(BFM Bourse) - LVMH accusait mardi en fin de séance le plus fort repli de l'indice CAC 40 à la Bourse de Paris (-3,5% à 126,6 euros), le géant du luxe n'ayant pas convaincu les marchés en dépit d'une croissance organique de 7% des ventes au premier trimestre, en ligne avec les attentes.
En fait, c'est la division Mode & Maroquinerie qui a déçu. Le propriétaire des marques Kenzo, Givenchy ou encore Marc Jacobs n'y a réalisé qu'une modeste progression du chiffre d'affaires (+3%).
L'avis des spécialistes
Morgan Stanley visait autour de +5% en organique. "Cela devrait renforcer le sentiment pessimiste à l'égard de LVMH et le ralentissement de Louis Vuitton risque de peser sur le cours de Bourse, bien que le dossier ne paraît pas onéreux aux cours actuels", a commenté l'analyste, toujours à "Surpondérer" sur le groupe de Bernard Arnault qu'il valorise 152 euros.
De son côté, Oddo reste à l'achat en visant 160 euros. "Les divisions les plus problématiques (Maroquinerie et Montres & Joaillerie) devraient s'améliorer sur 2013. Les augmentations de prix sur toutes les régions du monde chez LV en février devraient avoir un effet plein sur les trois trimestres restants. Sur les Montres & Joaillerie, le déstockage en Asie devrait finir d'ici peu au vu des ventes au détail encourageantes", a souligné le bureau d'études.
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