(BFM Bourse) - Le groupe Lagardère, actionnaire d'EADS, a annoncé aujourd'hui qu'il entendait s'assurer que "toutes les conséquences attachées au projet de rapprochement des activités d'EADS NV et de BAE Systems plc [avaient] été prises en considération" dans le contrat avant de donner son assentiment.
Le groupe précise également que le projet n'a pas encore été soumis à l'approbation des conseils d'administration de Sogeade Gérance, la société holding commune entre le groupe Lagardère et l'État français qui représente les intérêts français dans la société EADS, et d'EADS NV. EADS et le britannique BAE Systems ont en effet confirmé hier soir être en négociation pour une méga fusion qui pourrait donner naissance au numéro un mondial de l'aéronautique, devant les groupes américains Boeing et Lockheed Martin. Hier, soir propulsé par cette nouvelle révélée par l'agence Bloomberg, le titre BAE flambait de 8% à Londres tandis que sur la Bourse de Paris, EADS plongeait de 5,6%.
EADS et BAE ont jusqu'au 10 octobre pour parvenir ou non à un accord, avec la possibilité de prolonger la discussion. Si l'opération aboutissait, les actionnaires de BAE détiendraient 40 % du nouvel ensemble, contre 60 % pour ceux d'EADS, ont précisé les deux groupes. Les Etats français, anglais et allemand disposeront d'une action préférentielle.
Daimler, qui possède 15 % d'EADS a indiqué mercredi qu'il prévoyait toujours de réduire cette année sa participation dans EADS, selon les Echos.
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