PARIS (Reuters) - Le Conseil d'Etat a jugé que la Ville de Paris pouvait étendre le réseau Vélib' exploité par le groupe JCDecaux au-delà de la capitale, dans une trentaine de communes limitrophes.
Concurrent malheureux de JCDecaux, le groupe Clear Channel France contestait devant le Conseil d'Etat la décision de la Ville de Paris et de la société Somupi (filiale de JC Decaux) d'étendre le système de vélos en libre service en dehors des limites de la capitale par voie d'avenant au contrat initial.
Par une décision du 11 juillet 2008, le Conseil d'Etat a rejeté sa demande, relevant notamment que cette extension était d'une portée limitée, seules une trentaine de communes limitrophes ou très voisines de Paris comprises à l'intérieur d'une couronne de 1.500 mètres de largeur étant concernées.
Il a ensuite observé que la prestation prévue par le marché initial et la prestation supplémentaire ainsi proposée aux usagers du système Vélib' étaient de même nature. Il a enfin indiqué qu'il s'agissait d'améliorer un service rendu à titre principal aux usagers qui habitent Paris ou qui s'y rendent et non de mettre en place un service distinct destiné aux déplacements entre communes limitrophes.
Dans un communiqué, le président du groupe de mobilier urbain s'est félicité de cette décision.
"Dans les tout prochains jours, nous travaillerons avec la ville de Paris sur les modalités de mise en oeuvre de ce service".
Après près d'une année de mise en service à Paris, JCDecaux revendique plus de 27,5 millions d'utilisations pour plus de 200.000 abonnés annuels et quatre millions d'usagers occasionnels.
Jean-Michel Bélot, édité par Marc Angrand
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