(CercleFinance.com) - Pénalisé notamment par des charges de restructuration, le bénéfice net d'Imerys a reculé de 12% au premier trimestre pour s'établir à 68,5 millions d'euros.
Les revenus ont, eux, crû de 7,7% à 973,6 millions d'euros. En raison d'une base de comparaison élevée et d'un démarrage plus lent qu'à l'accoutumée, ils accusent cependant un repli de 4,5% sur une base comparable.
La marge opérationnelle du spécialiste des minéraux industriels, qui a racheté l'an passé la société S&B, a quant à elle baissé de 0,3 point à 12,7%.
'Dans les prochains mois, nous bénéficierons de l'intégration de S&B et des synergies attendues, mais aussi de nos produits nouveaux et de nos investissements, tout en maintenant la priorité donnée à la gestion des coûts et au cash', a indiqué Gilles Michel, le PDG d'Imerys. Et de préciser: 'si l'Amérique du Nord reste dynamique malgré les à-coups dans le secteur énergétique, l'Europe a du mal à confirmer son embellie et la situation reste contrastée d'un pays à l'autre dans les zones émergents.'
Le groupe entend poursuivre sa politique de maîtrise des coûts cette année, en adaptant au besoin ses capacités de production et en s'attachant à dégager les synergies prévues avec S&B.
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