(Cercle Finance) - Tel un phénix, Fiat est en pleine résurrection et se donne quatre ans pour revenir au premier plan comme le souligne la Une du journal La Tribune ce vendredi. Au bord du dépôt de bilan il y a deux ans, le constructeur italien a présenté hier à Turin un ambitieux plan de redressement pour la période 2007-2010.

Fiat ambitionne tout simplement de dégager un bénéfice net de 3,5 milliards d'euros en 2010, après être redevenu profitable en 2005. Le groupe avait alors affiché un bénéfice net de 1,3 milliards d'euros. Pour 2006, le constructeur transalpin vise un bénéfice net de 800 millions d'euros.

Outre ce formidable redressement financier, l'objectif est de parvenir à une production de 2,8 millions de véhicules par an, contre 2 millions en 2006, et au moins 11% de part du marché d'Europe de l'ouest contre 8% actuellement.

Pour parvenir à ses fins, Fiat va investir pas moins de 16 milliards d'euros, dont 1,5 milliards par an pour la seule division automobile. Le groupe entend de fait se recentrer sur son coeur de métier, la voiture. Les activités dans les moteurs d'avion et dans l'assurance ont de fait été cédés aux premières heures de la crise qui a frappé le constructeur. Fiat prévoit également développer de multiples coopérations avec les pays à bas coûts, en premier la Chine et l'Inde.

En Bourse, le titre Fiat a déjà repris son envol. Il s'échange désormais à près de 15 euros à la Bourse de Milan contre seulement 4,5 euros en avril 2005.

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