(BFM Bourse) - L'énergéticien va devoir arrêter sept mois de plus que prévu trois centrales nucléaires en Belgique.
Le groupe énergétique Engie évoluait sous pression lundi, cédant 2% (-2,05% à 13,63 euros à 9h45), soit la plus forte baisse parmi les valeurs du CAC 40 après l'annonce de retards dans les révisions de trois centrales nucléaires belges.
A la demande de l’AFCN (Agence Fédérale de Controle Nucléaire), Electrabel, filiale d’Engie en Belgique, a annoncé vendredi avoir décidé de revoir l’agenda des révisions programmées des unités nucléaires de Tihange 2 et Doel 4, et d’adapter la date de fin pour la révision en cours de Tihange 3.
Ces révisions vont représenter l’équivalent de plus de 7 mois cumulés supplémentaires de non fonctionnement des centrales en 2018, sans impact sur 2019.
En termes financier, le groupe chiffre l'impact de ces révisions par un manque à gagner d'environ 250 millions d’euros au niveau de l’EBITDA et du résultat net récurrent part du groupe. Engie se dit toutefois "confiant dans sa capacité à compenser significativement l’impact de ces indisponibilités nucléaires".
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