(BFM Bourse) - En réaction aux informations de Libération à propos d'une prime de 8 millions d'euros qu'elle aurait octroyée aux cadres de sa filiale française Dexia Crédit Local, la banque franco-belge Dexia a tenu jeudi à apporté des précisions concernant sa politique de rémunération.

Elle souligne tout d'abord que "les membres des Comités de Direction et des Comités Exécutifs de Dexia SA et des principales entités opérationnelles du Groupe (DBB, Dexia Crédit Local, DBIL, DAM et DIB) ne bénéficient, en 2009, d'aucun bonus (relatif à l'exercice 2008)", ceci concernant 50 dirigeants du groupe, "un effort sans précédent dans l'industrie".

Dexia précise que "pour les salariés bénéficiant d'une rémunération contractuelle variable, dont les montants sont fixés en fonction des performances individuelles, l'enveloppe globale a été réduite de plus de 50%, passant de 16% à 8% de la masse salariale au niveau du groupe". De plus "cette réduction pèse proportionnellement plus sur les échelons les plus élevés de la hiérarchie (de -60% à -30%)".

Par ailleurs, "les rémunérations variables des activités de trading ont été supprimées à l'exception de quelques postes clés ce qui, sur le périmètre du groupe, représente une diminution de 80% de cette enveloppe spécifique", indique la banque.

Enfin, concernant la filiale français Dexia Crédit Local sur laquelle portent les révélations de Libération, Dexia explique qu' "une enveloppe globale de 6,1 M€ (hors charges patronales) de rémunérations variables a été répartie entre 765 cadres, soit une diminution de 50% par rapport à l'année 2007".

On apprend aussi que Pierre Mariani, administrateur délégué de Dexia, ne perçoit aucun bonus en 2009 et ne bénéficie d'aucune stock option. Dexia ajoute que sa rémunération fixe est d'un million d'euros.