(BFM Bourse) - Au lendemain d'un spectaculaire rebond alimenté par l'espoir d'un renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), le compartiment bancaire marque le pas. A la mi-journée, Société Générale (-2,5% à 20 euros), BNP Paribas (-0,1% à 30 euros), Crédit Agricole (-0,4% à 5,16 euros), Natixis (-0,6% à 2,36 euros), et Dexia (-1,7% à 1,48 euro) perdaient ainsi du terrain, Natixis (+0,8% à 2,4 euros) tirant son épingle du jeu.
A la veille du vote par le Bundestag allemand du projet approuvant le 2ème plan d'aide à la Grèce, l'Allemagne a d'ores et déjà prévenu par la voix de son ministre des Finances, Wolfgang Schäube, qu'elle « n'a pas l'intention d'augmenter » la taille du FESF.
L'accord conclu le 21 juillet dernier, qui doit être ratifié demain par l'Allemagne, a il est vrai déjà donné lieu à un renforcement du fonds, qui dispose d'une capacité de prêts de 440 milliards d'euros. Le chiffre d'un renforcement à 2000 milliards d'euros a pourtant circulé hier, enflammant les marchés.
« Une augmentation de la capacité d'intervention du FESF permettrait certes d'apporter de la liquidité sur les marchés obligataires et de tenter de limiter un « effet contagion » », commentent aujourd'hui les analystes d'Aurel BGC.
« Le fonds pourrait acheter massivement des obligations italiennes et espagnoles. Mais le problème de solvabilité de la Grèce perdurerait ainsi que ses conséquences sur le bilan des banques », font-ils remarquer.
Le Financial Times évoque par ailleurs l'émergence de divergences concernant cet accord. Sept pays de la zone Euro, dont l'Allemagne et les Pays-Bas souhaiteraient que le secteur privé participe davantage, au contraire de la France qui craint de nouvelles attaques spéculatives contre les banques.
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