(BFM Bourse) - Parmi les banques françaises, Crédit Agricole a pour particularité d'être très exposée à la Grèce via sa filiale locale Emporiki, dont les pertes cumulées depuis le 1er trimestre 2008 atteignent déjà le milliard d'euros.
De ce point faible, la banque verte compte faire à terme un point fort après une longue et difficile restructuration, qui doit permettre à la rentabilité d'Emporiki de se redresser et même de tirer vers le haut celle de l'ensemble du groupe.
Mais "la mise en place d'un plan de rigueur en Grèce pourrait retarder le redressement d'Emporiki au-delà de 2011 parce que les prêts non performants pourraient atteindre des niveaux supérieurs à nos anticipations en 2010 et 2011", note mardi un analyste parisien.
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