(BFM Bourse) - Recapitaliser les banques ? Un « faux remède » à la crise actuelle, affirme Philippe Brassac, secrétaire général de la Fédération nationale du Crédit Agricole. Dans un entretien aux Echos, le dirigeant estime que « la cause des inquiétudes ce sont les dettes souveraines, pas directement le niveau de fonds propres des banques ». Dans ce contexte, « pourquoi augmenter le capital des banques françaises alors qu'elles n'ont jamais été aussi bien capitalisées dans leur histoire ? ».
Sur le cas particulier de Casa, Philippe Brassac rappelle que le groupe dispose d'un ratio de solvabilité de 10 %. « En quoi avoir 12 % pourrait-il calmer les marchés ?, se demande-t-il. Comment peut-on croire qu'avec nos 75 milliards de fonds propres nous soyons en danger et que nous ne le serions plus à 80 ? ».
Interrogé sur la faillite de Dexia, il rappelle que la banque franco-belge, « ni banque de dépôt […] ni banque de marché », avait un modèle qui « n'était plus viable ». Or, ce modèle « n'est pas celui des grandes banques françaises », qui ont, de plus, continué de réaliser des « bénéfices importants », à l'inverse de Dexia.
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