(BFM Bourse) - Les craintes de contagion dans la zone euro et l'anticipation d'une deuxième épreuve plus difficile des "stress tests" reprennent le dessus en dépit des annonces rassurantes du week-end.
Après avoir ouvert en hausse, le secteur bancaire s'enfonce à nouveau dans le rouge lundi, ce qui pèse sur la tendance. L'indice CAC 40 recule de plus de 2% vers les 3 648 points tandis que l'euro est encore sous pression, en repli vers les 1,31$.
La validation dimanche par Bruxelles d'un plan d'aide à l'Irlande sur trois ans de 85 milliards d'euros ainsi que le feu vert à un accord franco-allemand sur un mécanisme européen pérenne de résolution des crises ne parviennent donc toujours pas à rassurer la communauté financière.
En France, on tente aussi de calmer le jeu, en vain. L'Elysée a assuré que le pays n'est a priori pas menacé par la crise des dettes souveraines européennes. "La France se trouve dans une situation bien plus favorable que celles de la Grèce ou de l'Irlande", assure également un broker parisien cité par Le Monde.
A la Bourse de Paris, la prudence reste de mise autour des banques. Société Générale recule de 3% avec BNP Paribas (-3,2%), Natixis (-2,9%) et Crédit Agricole (-3,4%).
Le secteur bancaire avait terminé la semaine en nette baisse vendredi, plombé par la perspective de nouveaux tests de résistance.
Les banques européennes devraient en effet être soumises à de nouveaux "stress tests" entre février et juin prochain, a révélé il y a quelques jours Jonathan Fall, le plus haut fonctionnaire de la Direction générale du marché intérieur de la Commission Européenne, à l'occasion des entretiens de l'Autorité des Marchés Financiers.
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