PARIS (Reuters) - Clarins a annoncé le remplacement de Christian Courtin-Clarins par Philip Shearer à la présidence du directoire du groupe de cosmétiques.
Cette nomination, annoncée dans un communiqué, sera soumise à l'approbation des actionnaires, réunis en assemblée générale le 6 mai prochain.
Christian Courtin-Clarins, 57 ans, deviendra président du conseil de surveillance.
Philip Shearer, 55 ans, avait rejoint le groupe début mars en tant qu'"executive vice president". Ancien responsable de la division luxe de L'Oréal aux Etats-Unis, Philip Shearer a ensuite été co-président du groupe américain de cosmétiques Estée Lauder.
Olivier Courtin-Clarins conserve quant à lui sa fonction de directeur général du directoire.
Après une année 2007 marquée par une baisse, attendue, de son résultat d'exploitation, Clarins anticipe que son programme de lancement de produits et les coûts qui y sont associés pèseront encore sur ses marges en 2008 et en 2009.
Alors que certains analystes estiment que le groupe ne dispose pas de la taille critique nécessaire à son développement, la valeur fait l'objet, depuis la mort du fondateur du groupe Jacques Courtin, en mars 2007, de spéculations récurrentes sur une évolution de son capital.
La famille Courtin-Clarins, qui contrôle la société à 65%, a affirmé à maintes reprises qu'elle n'était pas vendeuse.
Comme prévu par les analystes, le résultat opérationnel de Clarins a reculé en 2007 (-12,5% à 111,4 millions d'euros, en baisse de 4,1% à taux de change constants), pour une marge en repli de 2,1 points à 11,1%.
Le résultat d'exploitation a été affecté par un mix-produits moins favorable (avec une part croissante du maquillage, dont les prix de revient sont plus élevés), par des coûts de marketing plus élevés et des effets de change défavorables (de 10,7 millions d'euros).
Les coûts de restructuration de sa filiale américaine déficitaire ont également pesé.
Pascale Denis
Copyright (C) 2007-2008 Reuters
Recevez toutes les infos sur Clarins en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email