(BFM Bourse) - Le fabricant de répliques d'armes profite en Bourse de l'annonce d'un procès remporté face à des sociétés ayant produit des répliques de pistolets Glock, au mépris de la licence exclusive accordée par l'armurier autrichien à la société française.

Le titre Cybergun bondit de 5,12% 0,76 euro lundi vers 11h15, grâce à l'annonce de la condamnation en France de deux sociétés ayant distribué des répliques d'armes Glock, alors que le groupe dispose de la licence exclusive accordée par le célèbre armurier autrichien.

Les deux contrefacteurs, les sociétés Nouvelle Europ'arm et BO Manufacture, ont ainsi été condamnés à verser 50.000 euros de dommages et intérêts pour contrefaçon et 10.000 pour concurrence déloyale. Le Tribunal de grande instance de Rennes a aussi ordonné la destruction de leurs stocks de répliques contrefaites.

Le partenariat entre Glock et Cybergun remonte à 2015 quand les deux entreprises avaient signé un premier accord exclusif pour développer des répliques exclusivement destinées à l’entraînement des forces armées et de police française. Cet accord avait alors permis à Cybergun de vendre au ministère de l’Intérieur des répliques d’armes qui sont venues équiper les centres de formation de la Police nationale. En 2017, l'accord a été étendu au marché civil (avec des répliques à air comprimé tirant des billes de plastique).

Dans un communiqué, le groupe français considère que cette victoire témoigne "de la détermination du Groupe Cybergun et de la société Glock à faire valoir leurs droits" mais, surtout, "de la haute valeur stratégique" des licences qui sont accordées au groupe par les ayant-droits. Cybergun détient la licence de 29 marques mondiales (telles Colt, FN Herstal, Desert Eagle...), le plus souvent de façon exclusive au niveau mondial.