PARIS (Reuters) - BioMérieux a réalisé une croissance organique de ses ventes de 6,2% au cours d'un premier trimestre marqué par un ralentissement de l'activité aux États-Unis, où le spécialiste du diagnostic in vitro investit pour renforcer ses forces de vente.

Dans un communiqué publié mardi, BioMérieux souligne que ses performances trimestrielles sont en ligne avec son plan de marche et confirme ses objectifs pour la totalité de l'exercice en cours.

À 257,4 millions d'euros (+0,9% à données publiées), le chiffre d'affaires de BioMérieux est un peu inférieur au consensus de 262,5 millions d'euros établi par Reuters Estimates.

Sur cette première partie de l'année, BioMérieux a enregistré une charge opérationnelle non courante de 1,8 million d'euros liée à la réorganisation de l'activité de sa filiale japonaise. Sa trésorerie nette s'élevait au 31 mars à 13 millions d'euros (15 millions d'euros au 31 décembre 2007).

L'EUROPE, L'ASIE ET L'AMÉRIQUE LATINE EN HAUSSE

Au total, les ventes réalisées en Amérique du Nord ont baissé de 12,8% à 55,7 millions (+3,6 % à devises et périmètre constants) avec une hausse de 9,9% pour les ventes de réactifs alors que celles d'instruments ont baissé de 30 % par rapport au premier trimestre 2007, au cours duquel elles avaient progressé de près de 50 %.

Ipsen explique qu'elles ont été affectées par le renforcement de la force de vente en vue d'une meilleure couverture du territoire nord-américain car le temps nécessaire au recrutement et à la formation des nouveaux vendeurs a réduit le nombre de visites effectuées en clientèle sur ce premier trimestre.

Les ventes ont augmenté de 4,8% à 158,5 millions d'euros en Europe, de 5,9% à 27,1 millions en Asie-Pacifique et de 10,6% à 16,1 millions en Amérique latine.

"Compte tenu de la bonne dynamique de l'activité", BioMérieux confirme viser pour 2008 une croissance de son chiffre d'affaires, à devises et périmètre constants, comprise entre 7,4 % (croissance organique de 2007) et 8,5%. Il pense toujours réaliser une marge opérationnelle courante proche de 15,7 % (marge opérationnelle de 2007), à taux de change 2007.

Noëlle Mennella

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