(CercleFinance.com) - Bryan Garnier réitère mercredi son opinion 'neutre' sur Atos assortie d'une valeur intrinsèque de 60 euros, après l'annonce par Siemens de la cession des 250 millions d'euros d'obligations convertibles héritées de la cession de sa division SIS au groupe informatique, en 2011.

L'intermédiaire financier explique qu'il s'agit pour Siemens d'un bon moyen de profiter de la récente hausse du cours de l'action Atos, tout en rappelant que sa participation de 15% au capital du groupe reste soumise à une période d'incessibilité ('lock-up') valable jusqu'en juillet 2016.

'Nous n'avons pas la moindre idée sur l'identité de ceux qui seraient susceptibles de racheter les Océanes, mais - de notre point de vue - les caractéristiques de l'émission (faible coupon de 1,5%, prix de conversion de 46,45 euros, 'call option' à 130%) pourraient générer un risque d'afflux de titres sur le marché ('overhang') dans la mesure où certains fonds pourraient décider d'acheter les obligations, de les convertir et de les céder afin de réaliser des gains', prévient l'analyste.

Bryan Garnier considère malgré tout ce risque comme 'limité' du fait de la perspective de l'émission de 5,38 millions d'actions en cas de conversion totale des obligations, ce qui correspondrait à une dilution de seulement 6% du capital d'Atos.

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