par Julien Ponthus

PARIS (Reuters) - Areva ne vendra pas sa filiale T&D si les offres de rachat reçues pour cette dernière d'ici vendredi soir s'avèrent insuffisantes, déclare Anne Lauvergeon, présidente du directoire du groupe nucléaire français.

Interrogée lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur les conséquences d'un échec de la vente de T&D, Anne Lauvergeon a expliqué que l'entreprise financerait son plan de développement par une augmentation de capital plus importante que prévu.

Areva est en discussion avec certains fonds souverains intéressés par une prise de participation et cette opération devrait aboutir "fin 2009, début 2010" a indiqué Anne Lauvergeon.

"Nous intéressons effectivement certains fonds souverains", a-t-elle observé.

Le groupe nucléaire, détenu à près de 91% par l'Etat français, souhaite vendre T&D dans le cadre d'un plan de financement de 11 milliards d'euros qui inclut également une augmentation de capital de 15%.

La liste des candidats potentiels à la reprise de cette filiale, dont la valeur est estimée par les analystes entre trois et cinq milliards d'euros, s'allonge un peu plus chaque jour.

Alstom et Schneider ont annoncé fin juillet leur intention de faire une offre commune.

Axa Private Equity a déclaré début septembre à Reuters que la société d'investissement réfléchissait toujours à une éventuelle offre avec des partenaires industriels ou financiers.

Toshiba songe également à une offre de plus de 500 milliards de yens (3,8 milliards d'euros), a-t-on appris de sources proches du dossier.

Selon la presse, un consortium associant General Electric, avec les fonds Apollo et CVC, serait également sur les rangs.

Avec la contribution de Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot

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