(CercleFinance.com) - Areva pourrait annoncer, à l'issue d'une réunion de son conseil de surveillance, de lourdes dépréciations d'actifs et des mesures de restructurations, à en croire plusieurs articles de presse. En conséquence, l'action a été suspendue de cotation ce matin à la Bourse de Paris.

D'après Les Échos, le spécialiste du nucléaire pourrait enregistrer une dépréciation de 1,5 milliard d'euros sur UraMin, entreprise canadienne acquise il y a quatre ans. Combinée à celle liée à la catastrophe de Fukushima, cette charge exceptionnelle devrait conduire Areva à afficher une perte de plus d'un milliard d'euros.

Par ailleurs, le journal économique indique, sur la foi d'une source proche du dossier, que le conseil devrait créer un comité spécial chargé d'étudier de plus près les conditions d'acquisition et d'exploitation d'UraMin, et pourrait notamment se pencher sur le rôle du numéro un d'Areva de l'époque, Anne Lauvergeon.

De son côté, La Tribune indique que le conseil d'Areva, dans son plan d'action stratégique, envisagerait 1000 à 1200 départs non remplacés par an en France, soit 5000 à 6000 emplois supprimés d'ici 2016.

Ces réductions d'effectifs seraient liées principalement aux nouvelles conditions de marchés dans le secteur nucléaire après l'incident de Fukushima, qui a par exemple conduit l'Allemagne à s'engager dans la sortie du nucléaire.

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