(BFM Bourse) - La direction et les syndicats d'ArcelotMittal doivent discuter aujourd'hui, à Saint-Denis, des 1400 suppressions d'emplois prévues en France, annoncées le 1er décembre par le leader mondial de l'acier.
La rencontre promet d'être animée, les syndicats accusant le groupe de profiter de la crise de tailler dans les effectifs. Ils ne sont pas les seuls. Dans un entretien accordé au Parisien, François Loos, député UMP du Bas-Rhin, déclare trouver « choquant de prendre prétexte de la crise pour restructurer alors que Mittal s'était engagé à ne pas le faire au moment de la reprise d'Arcelor ».
François Loos était ministre délégué à l'Industrie dans le gouvernement Villepin lors de l'OPA du groupe indien sur Arcelor en 2006 ». « J'étais contre, c'est vrai. […]. On a laissé une 2 CV s'offrir une Ferrari. Le résultat est qu'Arcelor a consacré ses moyens au développement de Mittal. C'est dommage », déclare l'ancien ministre.
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