(CercleFinance.com) - Apple parvient à limiter ses pertes jeudi, les analystes préférant relativiser la portée du départ de Steve Jobs, le fondateur du groupe, des opérations au jour le jour.

Sur le Nasdaq, Apple - devenu la deuxième capitalisation boursière à Wall Street derrière le géant pétrolier ExxonMobil - ne perdait que 1,6% à 369,9 dollars en fin de matinée.

C'est dans une lettre adressée à la fois au conseil d'administration et à l'ensemble de la communauté Apple que Steve Jobs a fait part hier soit de sa démission de ses fonctions de directeur général.

Son successeur, Tim Cook, qui occupait jusqu'à présent le poste de directeur opérationnel, a tenu à rassurer les salariés du groupe de Cupertino (Californie) en leur envoyant un courrier dans lequel il affirme qu'Apple ne changera pas et qu'il chérit et admire les valeurs et les principes uniques érigés par son fondateur.

Un point de vue largement partagé par la communauté financière.

' Le puissant succès de l'iPhone, de l'iPad, de l'iPod et du MacBook Air reflète le travail de plusieurs individus, et non d'un seul', assure-t-on chez JPMorgan.

Goldman Sachs souligne de son côté que le groupe devrait bénéficier de plusieurs facteurs positifs dans un futur proche, comme la sortie d'un nouvel iPhone et d'un nouvel iPad.

UBS estime enfin que la nouvelle équipe de direction pourrait s'avérer plus ouverte à l'idée d'éventuels rachats d'actions, une décision qui pourrait faire office de catalyseur pour les titres selon l'analyste.

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