(BFM Bourse) - Annoncée sous haute tension, l'assemblée générale d'ANOVO qui se tenait hier s'est effectivement avérée houleuse. Les opposants au projet de recapitalisation de la société au moyen d'une augmentation de capital réservée à Genesis Partners (détenue par un investisseur privé Christian Guilbert) ont d'ailleurs obtenu gain de cause. Le projet n'a pas recueilli la majorité qualifiée (règle des deux tiers).
Les « concertistes » ont échoué en revanche à renverser l'actuelle équipe de direction, reconduite à la majorité simple avec environ 53% des voix.
Pour celle-ci, faute de recapitalisation, le problème du renforcement de la structure financière de la société avant la prochaine échéance de remboursement de la dette de 8,4 millions d'euros au 30 septembre 2009 reste donc entier. L'inquiétude liée à la fragilité persistante du bilan de la société fait d'ailleurs chuter le titre de 7% mercredi midi.
Evoquant dans une récente interview à Tradingsat le cas où les actionnaires voteraient contre l'augmentation de capital, Richard Seurat, le PDG d'ANOVO avait en effet été très clair :
« ANOVO serait alors probablement dans l'impossibilité de rembourser l'intégralité des 8,4 millions dus en septembre. On repartirait dans une procédure de mandat ad hoc afin de renégocier à nouveau la dette, ce qui pourrait poser problème pour l'activité de l'entreprise…sans parler du cours de Bourse ».
A noter que lors de l'assemblée générale d'hier Christian Guilbert (Genesis Partners) a tenté publiquement de proposer à Michael Likierman, le meneur des contestataires, de lui racheter sa créance pour 5 millions d'euros. Si ce dernier a décliné l'offre, Les Echos croient savoir que « la porte des néociations entre les deux hommes d'affaires ne serait pas totalement fermée ».
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