(BFM Bourse) - Valorisé près de 3000 dollars par action, Amazon va devenir largement plus accessible en Bourse ce lundi avec la division par 20 de son action. Le géant du e-commerce emboîte ainsi le pas d'autres géants de la tech comme Apple et Tesla ou plus récemment Alphabet, qui ont déjà procédé ou envisagent un "split" pour ramener leur cours à un niveau plus raisonnable, sans pénaliser les actionnaires existants.
Après Apple et Tesla en 2020, c'est au tour d'Amazon d'avoir opéré un "stock split", équivalent en Français à une division du nominal de son action. Le 9 mars dernier, le conseil d'administration d'Amazon avait fait part de son intention de procéder à une division par 20 de l'action, qui valait 2.785,58 dollars la veille de l'annonce. Au plus haut de son histoire, en novembre 2021, le titre avait même grimpé à plus de 3700 dollars.
Concrètement les actionnaires qui détiendront une action à la date du 27 mai recevront sans avoir à faire de démarche sur leur compte quelques jours plus tard, le 3 juin, 19 actions supplémentaires pour chaque titre détenu, la valeur de chaque titre étant automatiquement divisée par vingt.
Pour les futurs investisseurs, cela met le titre à portée d'un plus grand nombre et permet de fractionner plus finement ses ordres le cas échéant. Arithmétiquement neutre, un stock split n'est cependant pas un non-événement: c'est un indicateur de forte vigueur boursière, même s'il faut souligner que la décision d'Amazon intervient après une notable correction.
En soi, une division du nominal est donc perçue comme un signal haussier, ce que tendent à confirmer les études (voir Ikenberry, Rankine et Stice, What do stock splits really signal? dans le Journal of Financial and Quantitative Analysis). La réaction positive du titre semble le confirmer, puisque le cours s'est apprécié de 17% quelques jours avant l'opération.
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