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Véhicule d’investissement devenu incontournable, connaissez-vous la mécanique, les avantages et le potentiel des ETF ? Découvrez comment bien les choisir en fonction de différents critères.
Les ETF : définition, présentation et mécanique de fonctionnement
Les ETF (Exchange Traded Fund), couramment appelés trackers, sont des produits dit d’indexation qui permettent à son acquéreur de s’exposer, en une seule transaction, à un indice. Ce produit coté en Bourse, émis par une société agréée (l’émetteur) vise à répliquer au plus près les variations d’un indice.
Pour bien comprendre d’emblée l’un des atouts majeurs de l’ETF, imaginons que Paul, un investisseur particulier, décide de vouloir répliquer précisément les performances du CAC 40. Il lui faudrait théoriquement commencer par acheter les 40 valeurs qui composent notre indice phare, tout en respectant la pondération de chaque titre au sein de son portefeuille. Il lui faudrait veiller à arbitrer régulièrement pour conserver cette pondération exacte, sans compter les décisions de gestion qu’impliquent les entrées et les sorties dans le club fermé des capitalisations star françaises. Un exercice, vous en conviendrez, complexe qui de surcroît a l’inconvénient de multiplier les opérations sur le marché, et donc les frais de transactions… Or il existe des outils, les fameux trackers, ou ETF, qui permettent de le faire en une seule transaction. Citons, en l’espèce, le tracker de code ISIN FR0007052782, de code mnémonique CAC, émis par Amundi. En une seule transaction, à frais réduit, votre portefeuille devient exposé directement au marché tricolore, par son indice phare.
À retenir :
l’ETF suit les performances d’un indice. Il n’est pas fruit des décisions discrétionnaires d’achat et de vente d’un gérant. L’ETF, un produit indiciel coté aux multiples avantages…
Si les trackers répliquent un indice, cela peut aller bien au-delà des traditionnels indices sur actions (S&P 500, DAX, Nikkei 225, …). Les fournisseurs d’indices peuvent proposer des paniers de valeurs par le prisme de la géographie (les BRICS, la Zone Euro, l’Inde, le Monde …), d’un secteur (la pharmacie, l’automobile, les services informatiques, …), d’une matière première (le palladium, le cacao, …). Beaucoup de trackers ont également pour support des indices thématiques (l’intelligence artificielle, l’eau, l’alimentation saine, l’hydrogène, …) ou des indices correspondant à une stratégie ou un segment de marché (les valeurs de croissance, les small caps, …).
Bref l’utilisation maîtrisée des ETF permet de décloisonner, d’internationaliser votre portefeuille, en lui ouvrant de nouveaux horizons tant géographiques que sectoriels ou thématiques. Ces outils permettent de modeler stratégiquement votre portefeuille sans grever la performance par les frais. Pour les frais de transactions, une seule opération est nécessaire : l’acquisition de parts du trackers, et quant aux frais de gestion, ils sont ultra compétitifs. Dernier avantage de taille : la liquidité est assurée par le market maker de l’émetteur. … qui joue un rôle de gestion des risques grâce à la diversification
Imaginons que vous souhaitiez donner une nouvelle coloration stratégique à votre compte-titres, en étant exposé à la thématique de l’intelligence artificielle, l’une des méga tendances structurelles ciblées par beaucoup de gérants. Quelle(s) valeur(s) allez-vous acheter ? Sur quels critères ? Sur quelles places financières ? Comment allez-vous déterminer les titres dont l’IA est cœur de l’activité, et qui vous semblent les plus prometteuses sur le plan boursier ?
L’acquisition de parts d’un ETF qui réplique un « panier » de valeurs axées sur l’IA est ici une réponse d’autant plus sensée qu’elle permet d’éviter l’écueil de la sélection de valeurs. L’ETF permet d’annuler la dépendance à quelques valeurs, et permet en outre d’assurer une exposition à des dossiers qui n’avaient pas spontanément retenu votre attention. D’où une amélioration très efficace de la gestion de risque.
En résumé, le tracker permet d’assurer, par la diversification qu’il induit, une optimisation de la gestion des risques, à frais réduits, tout en permettant un suivi facile et lisible de son investissement. Comment bien choisir son ou ses ETF ?
Comme pour d’autres classes d’actifs au demeurant, le choix de l’ETF doit se faire en fonction de ses objectifs d’investissement (financement d’un projet, retraite, succession, épargne complémentaire) et de son profil face au risque (aversion, intermédiaire, appétence). Ce n’est évidemment pas la même chose que d’acquérir un tracker sur des valeurs à forts dividendes, ou un tracker sur des valeurs sous-cotées, ou bien encore un tracker sur le secteur biotechnologique.
Un exemple concret d’investissement en ETF
Imaginons qu’Isabelle, investisseuse particulière, décide d’allouer un capital sur le marché de la tech’ américaine le 1er janvier 2023. Elle alloue la moitié de ce capital à différentes actions de sociétés dont elle épluche studieusement les comptes de résultats et les recommandations des analystes. Après mûre réflexion, elle investit de façon équivalente sur trois titres, un dans l’électronique grand public (Apple), un autre dans la robotique médicale (Intuitive Surgical), et le dernier dans les outils de vidéocommunication (Zoom). La performance de cette enveloppe au 08 décembre 2023 est certes plus qu’honorable : 24,32% net. Par ailleurs elle alloue également dès le 1er janvier 2023 l’autre moitié de son capital sur un tracker Nasdaq 100 émis par Invesco (EQQQ). Sans se compliquer la vie, la performance est ici de 41,37% net ! Grâce aux bienfaits de la diversification… Mais aussi avec l’aide d’un bon courtier comme Freedom24. Avec sa plateforme d’investissement paneuropéenne, Isabelle pourrait accéder à de multiples marchés et types d'actifs pour faire les bons choix.
En conclusion
Produit de diversification par excellence, le tracker (ETF) est un fonds indiciel qui permet d’ouvrir très facilement votre portefeuille à de nouveaux horizons. Et ce à moindre frais. Le tracker constitue une puissante solution pour la gestion de risque. D’autant qu’il peut se conjuguer avec la méthode DCA, à savoir l’acquisition à intervalle régulier de parts du tracker.
Ce contenu a été réalisé en partenariat avec Freedom24. La rédaction de BFM Bourse n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.