(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, les investisseurs espérant une approche plus mesurée sur les droits de douane de l'administration Trump, dont la politique commerciale a bouleversé les marchés ces dernières semaines.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 339,12 points, soit 0,81% à 42.324,47 points et le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 1,08% à 5.728,77 points.
Le Nasdaq Composite prend 1,49%, soit 265,14 points, à 18.049,19 points.
Une série d'informations rapportées par les médias au cours du week-end, selon lesquelles l'administration américaine est susceptible d'exclure une série de droits de douane sectoriels lors de la mise en oeuvre des mesures réciproques prévue le 2 avril, soutient le sentiment dans les premiers échanges lundi.
Le président américain avait déjà laissé entrevoir vendredi une certaine flexibilité concernant une nouvelle série de droits de douane devant entrer en vigueur le mois prochain.
Mais après un mois de forte volatilité des actions, des obligations et des devises en raison de la politique commerciale du gouvernement américain, les analystes restent sur leurs gardes.
"Il est très difficile de concevoir une stratégie structurelle", a déclaré Chris Weston, responsable de la recherche chez Pepperstone.
Les données macroéconomiques attendues cette semaine aux Etats-Unis, notamment l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), seront donc suivies de près pour déterminer l'orientation à suivre.
Les chiffres préliminaires l'indice PMI de S&P Global, publiés plus tard dans la journée de lundi, devraient en outre indiquer un ralentissement de l'activité dans les secteurs manufacturiers et des services aux États-Unis en mars.
"Trump a montré à quel point il est imprévisible, tandis que les données pourraient renforcer l'idée que l'économie américaine est en perte de vitesse. Un nouveau cycle d'aversion au risque dès cette semaine n'est pas à exclure", prévient Charalampos Pissouros, analyste chez le courtier XM.
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(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
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