(Zonebourse.com) - Il n'aura fallu attendre que 24 heures pour voir le S&P 500 (+0,21%) inscrire un nouveau record absolu de clôture, à 6901, mais pas de doublé puisque le record intraday des 6910 du 29 octobre tient toujours.
Le second record du jour est bel et bien un doublé et il n'a donné lieu à aucun suspense, puisque le Dow Jones avait rouvert au-delà de ses 'plus hauts' de la veille : le doyen des indices inscrit un double zénith à 48 704 au final et 48 756 en intraday (+330 points de plus que le 12 novembre dernier).
Le 3e record du jour est aussi un 'doublé' : il est accompli par le Russell-2000 qui finit à 2590 (+1,2%) après un record absolu à 2592.
Pas de record pour le Nasdaq-100 qui a réduit sa perte de -0,7% à mi-séance à -0,35% (à 25 687) : un écart de 2% de performance en intraday entre le Dow Jones et le Nasdaq, c'est vraiment un 'grand écart' inédit.
Il est en grande partie dû au plongeon d'Oracle qui affichait -14% vers 19H, mais qui réduit la marque à -10,8%, Nvidia ayant également pesé avec -1,55%, de même qu'ARM avec -3,8% et Intel avec -3,1%.
L'après-FOMC de la Fed, est globalement positif pour Wall Street, mais il l'est plus encore pour les métaux précieux avec une once d'or à 4275 USD (+1%), une once d'argent à 63,8 USD (+3,5%), soit +10% en une semaine et +120% depuis le 1er janvier.
Jerome Powell semble avoir réussi à convaincre Wall Street de l'existence d'un merveilleux équilibre à venir en 2026 entre croissance à +2,4% (revue de +1,9%) et inflation contenue à +2,5% (revue de +2,6%).
Le marché obligataire US finit dans le vert : le '10 ans' efface -1,5 point de base vers 4,157%, le '30 ans' finit inchangé à 4,800%, et le '2 ans' montre plus de réactivité avec -2,7 points de base à 3,538%.
Vu la modicité des écarts, on ne peut pas parler d'une vraie rupture avec la tendance baissière qui perdure sur les T-Bonds depuis 15 jours.
Jerome Powell a rassuré, mais n'a pas entretenu l'espoir de plusieurs baisses de taux début 2026 : une nouvelle baisse est envisageable mais peut-être pas en janvier, les dissensions sont trop évidentes, avec 6 membres ne soutenant pas une 3e baisse pour 11 en faveur.
Bastien Drut, le responsable de la stratégie et des études économiques chez CPRAM, se montre plus optimiste : selon lui, 'la Fed va donc poursuivre son cycle de baisses de taux et les chiffres d'inflation et d'emploi publiés la semaine prochaine détermineront l'amplitude et le timing du mouvement'.
Au lendemain du FOMC, les chiffres US ont été ignorés car il s'agissait de publications plutôt 'secondaires' : les stocks des grossistes américains ont augmenté de 0,5% en septembre par rapport au mois précédent, alors que leurs ventes ont diminué de 0,2%.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de +45 000 aux Etats-Unis la semaine dernière, selon le Département du Travail, à 236 000, alors que les économistes attendaient en moyenne 220 000 inscriptions.
Leur moyenne mobile sur quatre semaines s'est établie à 216 750, contre 214 750 (révisé) la semaine précédente et le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est en revanche replié à 1,838 millions (sous 2 millions, on peut parler de plein emploi).
A noter un nouveau fléchissement du cours du pétrole : le WTI a chuté jusque vers 57 USD (vers 18H) avant de se redresser vers 57,8 USD (-1,5%) au lendemain de la publication des stocks US... sans grand changement.
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