(CercleFinance.com) - Un coup de reins bienvenu en fin de séance permet aux trois principaux indices de passer de l'indétermination la plus complète (la stagnation de Wall Street a duré pendant plus de six heures) à une progression sympathique de +0,25% pour le Dow Jones à +0,4% pour le 'S&P' et le Nasdaq.
Pourquoi +0,4% et pas +0,5% ou +0,3% ?
Tout simplement parce qu'avec +0,25 et +0,4% les trois indices terminent exactement au contact de leurs records absolus, et sur des 'scores ronds' psychologiques : 21.006 sur le 'Dow', 2.400 sur le 'S&P', 6.100 sur le Nasdaq.
Cette séance se conclut sur un record historique de clôture du S&P500 qui réédite son zénith du 1er mars (et engrange au passage +0,6% en 'hebdo').
En ce qui concerne le 'grand rendez-vous' du jour, les chiffres de l'emploi ressortent supérieurs aux anticipations : selon le 'NFP' publié à 14h30, le ralentissement de la croissance américaine (PIB à +0,7%) n'a pas affecté le rythme des créations d'emplois avec +211.000 contre +185.000 attendu, et surtout, un taux de chômage tombé à 4,4% (après 4,5% en mars en contre 4,6% attendu).
Le Dollar ne réagit pas à la robustesse du marché du travail et demeure faible à 1,990/E.
La remontée du pétrole après le test des 44$ sur le NYMEX a fait du bien au secteur 'énergie' : Chesapeake bondit de +6,6%, Occidental Petroleum de +4,1%, Nal Oilwell +3,3%, Apache et Range Resource +2,9%, Devon +2,8%...
Le Nasdaq a été soutenu par Cognizant +4,1% et surtout... Apple qui grimpe de +1,6% et bat un nouveau record absolu, à tout près de 149$ (sa capitalisation dépasse les 781Mds$) après avoir annoncé le lancement d'un emprunt en six tranches (maturités de trois à 10 ans) afin de financer le versement de dividendes et l'extension du plan de rachats de titres.
Notons qu'avec ses 257Mds$ de trésorerie (dont 17Mds$ seulement sur le sol américain), Apple pourrait racheter un tiers des titres en circulation.
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