(BFM Bourse) - Le spécialiste du streaming musical a fait état de 246 millions d'abonnés payants au deuxième trimestre, en croissance de 12% sur un an. Sa génération de cash a par ailleurs atteint un record.
Spotify est sur le bon tempo pour son exercice 2024. Ses résultats du deuxième trimestre publiés ce mardi reçoivent un accueil enthousiaste à Wall Street, où le groupe suédois est coté depuis 2018, son action prenant 13,4% en début de séance.
Le spécialiste du streaming audio a annoncé que son nombre d'utilisateurs actifs s'était établi à 626 millions en hausse de 14%. Surtout, le nombre d'utilisateurs "premium" et donc payants s'est inscrit à 246 millions, au-dessus du consensus Bloomberg qui s'établissait à 245 millions.
Spotify tire le gros de ses revenus de ces abonnements premium qui ont représenté 88% de son chiffre d'affaires sur la période.
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Cash-flow record
Le groupe de streaming a dégagé des revenus en croissance de 20% sur un an à 3,81 milliards d'euros. Sa marge brute s'est établie à 1,11 milliard d'euros représentant 29,2% des revenus contre 28,1% attendu par la banque Bank of America.
Spotify a également dégagé un flux de trésorerie robuste, avec un cash-flow libre de 490 millions d'euros à comparer avec un flux de seulement 9 millions d'euros un an plus tôt et des attentes de Bank of America logées à seulement 217 millions d'euros.
"Le principal enseignement est que nous avons connu un superbe trimestre (…) avec notre plus gros cash-flow sur un trimestre de notre histoire", a déclaré le directeur général, Daniel Ek, dans un message vidéo publié sur X.
Le dirigeant a attribué ces bons chiffres aux innovations mises en place par l'entreprise telles qu'"audiobook countdown pages" qui permet aux utilisateurs de savoir dans combien de temps un audiobook sera mis en ligne, et "daylist", qui configure des listes de lectures personnalisées qui s'adaptent à l'humeur de l'internaute.
La société démontre aussi que ses efforts pour compresser les coûts semblent payer. Spotify avait notamment lancé, en décembre dernier, des réductions de postes représentant 17% de ses effectifs, soit 1.500 postes, après avoir déjà annoncé des coupes de 800 postes sur la même année.
"Aujourd'hui, nous avons encore trop de personnes qui se consacrent à soutenir le travail et même à faire du travail autour du travail plutôt que de contribuer à des opportunités ayant un impact réel", avait alors cinglé son directeur général, Daniel Ek.