(BFM Bourse) - Le groupe media online Hi-media, un des leaders européens de la monétisation de l'audience sur Internet, flambe de plus de 20% jeudi en fin de matinée, à 4,62 euros, et s'offre ainsi une première place au palmarès des plus fortes progressions du SRD. Les volumes sont conséquents avec déjà plus de 1 million de pièces négociées à la Bourse de Paris, contre un volume moyen de 137 milliers de titres échangés sur les trois derniers mois.

Le titre est porté aujourd'hui par des rumeurs d'intérêt - devenues récurrentes depuis les dernières révélations de la société - pour la branche de paiement en ligne. Hi-Media avait en effet annoncé à la mi-décembre avoir mandaté la banque d'investissement NIBC Bank afin d' "étudier les divers partenariats industriels et financiers possibles autour de sa plateforme de micropaiement Allopass et de son porte-monnaie électronique Hipay".

Selon nos informations, Hi-Media serait sollicité à ce jour par 7 ou 8 acquéreurs déclarés, parmi lesquels des fonds d'investissement mais également plusieurs industriels comme la société Ingenico.

En effet, d'après une dépêche de l'AFP cette fois, "le PDG d'Ingenico Philippe Lazare a déclaré jeudi que son groupe s'intéressait à la division paiement en ligne de la société française, dans le cadre des acquisitions envisagées par le premier fabricant mondial de terminaux de paiement".

L'activité de paiement en ligne du Groupe Hi-Media continue d'enregistrer un taux de croissance organique à deux chiffres, avait indiqué le management à l'occasion des résultats annuels publiés le mois dernier.

"La progression est toujours forte en France et les implantations étrangères enregistrent également de très bonnes performances (+59% en nombre de transactions). La croissance attendue en 2011 est donc toujours très forte avec des marges sous contrôle et une absence de nouveaux coûts majeurs à engager", avait précisé Hi-Media.

Hi-media Payments a enregistré en 2010 un chiffres d'affaires de 114 millions d'euros, en progression de 19% par rapport à 2009, pour un taux de marge brute de 24%, en baisse de 2 points.