ACTEOS va peter très bientot ! lire et relire
Une PME française en pointe dans l’innovation de la chaîne logistique . Joseph Felfeli, PDG
d’Acteos : "Nous avons aujourd'hui une avance conceptuelle et technologique de 4 à 5 ans par
rapport à nos concurrents."
Acteos, qui est cotée en bourse, est en pointe dans l’optimisation de la chaîne logistique. Cet
éditeur de logiciels permet aux entreprises de gagner en compétitivité et de faire des économies
importantes, avec un espace de stockage limité et un stock toujours présent… Comment ? C’est
ce que nous avons demandé au fondateur de l’entreprise, Joseph Felfeli. Acteos vient de publier
ses résultats pour le troisième trimestre : un chiffre d'affaires de 2,9 millions d'euros, en
hausse de 26,6% par rapport à la même période de l'exercice précédent. "Cette performance
permet à Acteos de réduire à nouveau la baisse d'activité enregistrée au premier trimestre
2010 qui provient d'un effet de base défavorable lié à des livraisons exceptionnelles de
hardware sur le premier trimestre 2009", commente la direction. Le chiffre d'affaires à neuf mois
s'inscrit ainsi en retrait de 10%, à comparer à une baisse de 40% enregistrée au premier
trimestre et de 25% au deuxième trimestre. Le carnet de commandes cumulé progresse de 28,5% et
assurera une large partie du chiffre d'affaires du quatrième trimestre, désormais sécurisé.
Aussi, Acteos maintient ses objectifs d'augmentation du niveau d'activité et d'amélioration de
son résultat opérationnel en 2010. En outre, la stratégie de développement vise un chiffre
d'affaires d'environ 50 millions d'euros pour un résultat opérationnel de 20% dès 2014.
L’Hebdo-Bourseplus : D’abord, présentez nous votre métier…
Joseph Felfeli :Notre métier est de mettre à la disposition de nos clients un ensemble de
logiciels dont l'objectif est de réduire le coût lié à la disponibilité des produits. Je vais
prendre l’exemple d’un point de vente, Auchan ou Carrefour, qui vend des produits à des
clients. Le taux de satisfaction des clients dépend de la disponibilité des produits qu'ils
souhaitent acheter. Lorsque le client va faire ses courses, il souhaite trouver les produits et,
s’il n'est pas content lorsqu'il ne peut pas les trouver, il change d'enseigne… Le
consommateur final veut acheter des produits au bout de la chaîne logistique. Tout cela est très
logique. Alors, qu'est-ce qui fait que les produits sont disponibles ou non ? La première chose
qui vient à l'esprit, c'est le stock. Évidemment, on peut garantir la disponibilité d'un
produit à l'infini en ayant un stock à l'infini… Malheureusement, le stock a un certain coût,
c'est du capital immobilisé et cela coûte cher… Comment faire pour que le produit soit
disponible, tout en ayant un minimum de stock ? C'est une question très difficile pour les
professionnels. Dans ce contexte, nous avons développé un concept simple en adressant plusieurs
problématiques différentes pour garantir la disponibilité des produits à moindre coût. Voilà
donc ce que nous faisons… Quelles sont les problématiques ? D'abord, les prévisions et
l'approvisionnement : pour maîtriser, il faut avoir un système d'information, c'est-à-dire des
logiciels permettant de faire des prévisions de haute qualité pour piloter les approvisionnements.
Ensuite, il faut savoir piloter les entrepôts : le temps d'accès aux produits doit être le plus
court possible. Il y a aussi la problématique du transport, celle de la planification des
ressources et la traçabilité des produits. À travers ces problématiques différentes, nous
réussissons à aider nos clients à diminuer ces coûts.
La plupart de vos clients doivent être dans la grande distribution ?
Non. J'ai pris cet exemple parce que c'est très compréhensible, mais notre offre s'adresse aux
industriels et à toutes les entreprises qui manipulent des produits physiques, dans
l'agroalimentaire, la pharmacie, la chimie, la cosmétique, etc. Donc, nous sommes partout où il y
a des produits qui doivent être transformés, stockés, transportés, manutentionnés et acheminés
vers un client... Le client peut être un client final, un consommateur ou une entreprise… C'est
donc une problématique que nous retrouvons véritablement partout. Mais l'exemple de la grande
distribution est frappant, c'est facilement compréhensible et tout le monde est confronté à
cette problématique.
Réalisez-vous votre recherche et développement en interne ?
Oui, nous faisons tout. J'ai créé cette entreprise il y a 25 ans. Je viens du monde de la
recherche. J'ai passé une grande partie de ma vie en dirigeant un laboratoire de recherche en
Allemagne, avant de revenir en France pour créer cette entreprise. Structurellement, nous avons un
département recherche et développement qui est basé en France et qui travaille en étroite
collaboration avec les universités et les laboratoires de recherche européens. Nous travaillons
particulièrement avec l'Ecole polytechnique de Lausanne.
Vous êtes présents en France, en Allemagne et au Liban. L'Allemagne vous permet de vous ouvrir
vers l'Europe du Nord et l'Europe de l'Est, le Liban vers le Moyen-Orient…
Nous allons communiquer dans les prochains jours sur notre développement à l'international avec
une annonce très importante. Je ne peux pas vous en dire plus actuellement puisque nous sommes
cotés…
Il ne vous manque que les États-Unis…
On va dire globalement l'Amérique. Vous devinez un peu…
Votre chiffre d'affaires trimestriel a augmenté d'un quart, vous expliquez cela en raison d'un
retard de commandes sur le premier trimestre…
Traditionnellement, nous travaillons avec des grands comptes. L'année dernière, nous avons eu une
très grosse commande qui a été imputée au premier trimestre. Le premier trimestre 2010 a été
très mauvais en comparaison au premier trimestre 2009 qui était exceptionnel. Mais nous avons un
plan de marche qui est respecté, nous avons comblé notre retard sur le premier trimestre et nous
allons atteindre nos objectifs de chiffre d'affaires et de rentabilité.
En Europe, votre concurrence semble être assez limitée…
C'est exact. Aujourd'hui, nous avons une concurrence sectorielle. Je vous ai présenté chacune
des problématiques que nous adressons et, sur chacune des problématiques, il y a une concurrence
locale en Europe. Mais il n'y a aucune entreprise en Europe, ni aux États-Unis, qui adresse en
même temps toutes les problématiques que je vous ai nommées. Nous avons aujourd'hui une avance
conceptuelle et technologique de quatre à cinq ans par rapport à nos concurrents. C'est pour
cette raison que nous mettons le turbo pour transformer cette avance technologique en parts de
marché. C'est pour cela que nous avons publié notre objectif sur quatre ans, qui est de dépasser
les 50 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 20% de rentabilité. C'est très ambitieux.
Cette ambition se base sur notre capacité d'innover et sur notre avance technologique. Nous allons
transformer cela avec un plan que nous allons présenter au cours des prochains mois à travers
plusieurs communications majeures. Tout cela va donner une forme et une substance à notre ambition.
Nous communiquerons cela au marché d'ici à la mi-janvier. Cela apportera une visibilité forte
sur notre stratégie commerciale et technologique.
mercredi elle booste elle va recevoir un prix. jouez le court terme.
Acteos : remporte le prix NYSE Euronext du palmarès Deloitte Technology Fast 50 29/11/2010 20:28
Acteos, éditeur de progiciels d'optimisation des flux logistiques, a annoncé avoir remporté le
prix NYSE Euronext du palmarès 2010 région Grand Nord du Deloitte Technology Fast 50.
Organisé par Deloitte en partenariat avec NYSE Euronext, Croissance Plus, Oséo, La Caisse
d'Epargne, Mickael Page, La Tribune, BFM, La Gazette Nord Pas de Calais et Grand Lille TV, le prix
NYSE EURONEXT du Deloitte Technology Fast50 récompense les entreprises technologiques cotées dont
le taux de croissance du chiffre d'affaires sur cinq exercices a été le plus dynamique.