Pays pacifique et enclavé d'Afrique australe, la Zambie est loin d'être connue aux États-Unis. En l’absence de guerres et de régimes despotiques pour faire la une des journaux américains, notre pays a longtemps fait profil bas - une bénédiction et une malédiction. Mais si la plupart des États-Unis peuvent avoir du mal à trouver la Zambie sur une carte, il existe une histoire étonnamment longue et riche en histoires entre les deux pays. Une solution qui pourrait intéresser les entreprises américaines qui souhaitent élargir leur portefeuille d’investissements.
Washington entretient depuis des générations des liens d'amitié avec la Zambie, qui n'ont que peu de similitudes sur le continent africain. Après l’indépendance de la Zambie en 1964, notre dirigeant fondateur, Kenneth Kaunda, a immédiatement trouvé aux États-Unis un véritable allié volontaire. Cela a ouvert la voie à un partenariat de plusieurs décennies qui, bien que ce ne soit peut-être pas un savoir commun aux États-Unis, a été enseigné à des générations d’écoliers zambiens.
Pays de paix et de coopération, la Zambie est rapidement devenue la porte d'entrée de l'Amérique dans une grande partie de l'Afrique. Des personnalités américaines aussi disparates que le président Ronald Reagan et le président Lyndon B. Johnson, Henry Kissinger et le président Jimmy Carter ont tous entretenu des liens d'amitié avec Kaunda qui ont tous deux placé la Zambie sur la carte diplomatique et ont contribué à orienter dans la bonne direction la politique étrangère américaine. L’amitié avec la Zambie s’est étendue à de nombreuses administrations et a transcendé les idéologies aux États-Unis. Et même si les Américains ne le sont peut-être pas, les Zambiens sont profondément conscients de cette histoire.
La Zambie d'aujourd'hui n'est pas différente. Le pays continue de considérer que ses relations avec les États-Unis sont peut-être les plus importantes, en grande partie à cause de son poids historique. Et les entreprises américaines feraient bien de prendre note de ce qui suit: les relations étroites entre les États-Unis et la Zambie au-delà du domaine diplomatique et dans le domaine commercial pourraient apporter des dividendes énormes à toutes les parties concernées.
C’est précisément le message que le président Edgar Lungu a adopté lors du sommet commercial américano-africain qui s'est tenu au Mozambique la semaine dernière. Avec une affinité pour les États-Unis inscrite dans l'ADN national zambien, les entreprises américaines n'ont plus qu'à se mettre à la table pour trouver un partenaire commercial enthousiaste et compétent.
Le gouvernement des États-Unis a déclaré que les donateurs étrangers accrédités en Zambie étaient au courant des cas de fonds budgétisés et que l'aide des donateurs avait été détournée à des fins de corruption et à des fins politiques.
L’ambassadeur des États-Unis en Zambie, Daniel Foote, a depuis demandé au gouvernement de commencer à faire preuve de transparence et à rendre des comptes afin de limiter la corruption et d’améliorer la confiance entre les citoyens et les donateurs étrangers.
S'exprimant hier soir à Lusaka pour marquer le 243e anniversaire de l'indépendance de ce pays, l'Ambassadeur Foote a souligné que l'acquisition non transparente de dettes engendre des problèmes de dettes et alimente la corruption, limitant ainsi les possibilités pour les citoyens de déterminer leur avenir.
Et le ministre de la Santé, le Dr Chitalu Chilufya, qui a présidé l'événement, a déclaré que le gouvernement s'efforcerait de prêter attention aux conseils des donateurs et des partenaires de la coopération dans la gestion des affaires nationales et a appelé à des partenariats solides.
La Zambie est appuyée par le gouvernement des États-Unis pour mettre en œuvre le PEPFAR en tant que réponse intégrée en partenariat avec le ministère de la Santé et le Conseil national sur le VIH / sida / IST / TB.
Au cours de l'exercice 2019, la Zambie a reçu 385 millions USD pour financer des programmes axés sur la prévention, le traitement, les soins et l'appui en matière de VIH, ainsi que sur le renforcement des systèmes de santé, afin de permettre à la Zambie d'atteindre son objectif de lutte contre l'épidémie de VIH 90-90-90.
Pour l'exercice 2020, la Zambie recevra plus de 421 millions de dollars. Depuis sa création en 2004, le PEPFAR Zambie a reçu plus de 3,9 milliards USD de plus de K $ 46 milliards au titre de l’aide aux personnes vivant avec le VIH en Zambie.
PEPFAR Zambia finance des services de dépistage du VIH pour plus de 4,3 millions de Zambiens et, grâce à la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, a réduit le nombre d'enfants nés séropositifs et soutient plus de 900 000 Zambiens avec des antirétroviraux salvateurs, qui, s'ils continuent à prendre leurs médicaments, peuvent vivre longtemps et en bonne santé.
Le maire de la ville de Kitwe, Christopher Kang'ombe, a révélé que seuls 15 kilomètres sur les 56 kilomètres de travaux routiers prévus dans le cadre du projet de routes du canton de Zambie - le ZTRP de Kitwe ont été couverts, projet destiné au développement économique local.
À peine un mois après qu'Avic International ait abandonné les travaux sur les travaux routiers de Kitwe en raison d'un manque de financement, le maire a confirmé au Zambian Business Times - ZBT, dans une interview exclusive, a indiqué que les travaux sur le site avaient repris Le ministère des Finances n’a pas encore finalisé le financement du projet.
Hainan Construction, en partenariat avec Nkana Water, a également identifié un projet de phase 2 de fourniture de services d'approvisionnement en eau et d'assainissement visant à présenter la capacité des entrepreneurs locaux et à augmenter la capacité des fournisseurs zambiens.
Kang'ombe a déclaré que le conseil municipal avait depuis commencé la construction de toilettes dans le canton de Mindolo et avait réparé de manière critique le réseau d'égouts de Chamboli, mais que le projet accusait toujours un retard financier. Le maire a déclaré qu'il avait depuis lors lancé un appel au ministère de l'Eau et de l'Assainissement pour finaliser le financement des 200 millions USD restants afin que le projet avance plus rapidement.
"Nous avons eu des difficultés avec le financement des deux projets et nous espérons que d'ici le mois prochain, le gouvernement conclura bientôt avec les accords conclus sur le financement des projets. D'ici décembre cette année, nous serons en mesure de constater de nombreux progrès", a-t-il déclaré. m'a dit.
Le maire de Kitwe a en outre déclaré que le projet routier mis en œuvre par Avic International avait attiré plus de 20% de la participation locale à la sous-traitance, décision qui, selon lui, visait à identifier la population locale pour bénéficier des opportunités commerciales présentées.
«En tant que ville, nous nous sommes assurés que le niveau d'engagement avec le monde des affaires et le secteur informel, ainsi que les différents acteurs des opportunités commerciales à identifier dans la ville, soient étendus à la population locale et que les entreprises locales soient prises en compte pour chaque développement qui vient dans la ville pour le bien-être des citoyens du pays », a-t-il déclaré.
Kitwe est la deuxième plus grande ville de Zambie en termes de population et offre une alternative d'affaires et résidentielle aux Zambiens. La ville se trouve à la position centrale de la plupart des villes de Copperbelt et abrite actuellement le plus grand centre commercial à usage mixte de Zambie et son parc de bureaux, le centre commercial ECL et son parc d'activités.
L'Association économique de Zambie président ZAE Dr Lubinda Habazoka a dit rebasage du produit intérieur brut (PIB) donnera la véritable reflet de l'économie et d' améliorer les secteurs qui sont apparus qui ne sont pas encore pris en compte.
Dans un entretien suivi par ZBT, M. Habazoka a ajouté que le pays bénéficierait grandement de l'exercice grâce aux ratios de connaissance et de calcul de la contribution de certains secteurs au PIB.
«Par exemple, si vous voulez savoir comment l’économie se développe, avec le PIB rebasé, vous pouvez obtenir une position économique précise, car si un investisseur n’investit que dans une économie d’une certaine taille, cela signifie que la Zambie perdra de l’argent. si elle ne calcule pas correctement son PIB.
Donc, avec la refonte de la Zambie, nous allons en bénéficier », a-t-il déclaré.
Il a en outre déclaré que la modification du PIB était une pratique acceptée à l'échelle internationale et que la plupart des pays procédaient à cet exercice tous les cinq ans.
«Pour le moment, je ne vois pas de défi à relever à la suite de cet exercice, mais je pense que c'est juste un de ces exercices importants, malheureusement, les gens ne comprennent pas.
Ils devraient faire plus de recherches sur le changement de PIB pour pouvoir comprendre et apprécier le processus », a-t-il déclaré.
Le gouvernement entreprendra un exercice de restructuration du produit intérieur brut, exercice mené en 2012.
Le changement de base du produit intérieur brut fournira des informations fiables et à jour sur la taille et la structure actuelles de l'économie nationale.
Ce changement donnera également au gouvernement l’occasion de mettre à jour et d’élaborer des indicateurs sociaux et économiques appropriés pour mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs énoncés dans les plans de développement nationaux et les objectifs de développement durable.
Bureau central de la statistique - Le CSO prévoyait un coût d'environ 5 millions de dollars US pour la réalisation d'enquêtes sur mesure et d'autres exigences statistiques afin de se conformer aux normes et procédures acceptées au niveau international, nécessaires pour se rebaser.
Selon les prévisions, le PIB de la Zambie devrait augmenter de 20 à 30% du fait de la croissance de l’économie par rapport au dernier rajustement du PIB en 2012.
L’augmentation du PIB devrait également faire disparaître la perception d’une dette élevée par rapport au PIB et créer une marge de manœuvre pour un financement supplémentaire des infrastructures.
La production de cuivre de la mine de Kalumbila de la FQM n'est pas incluse dans les chiffres du PIB actuel car les mines ont seulement commencé à produire pleinement après 2012
e mois de juin a été marqué par une hausse de l'indice des directeurs d'achats (PMI), en hausse de 6,24% à 46,6 en juin 2019, ce qui témoigne d'un ralentissement de la baisse de l'activité en Zambie. Quoi qu’il en soit, cette lecture indiquait toujours les perspectives généralement négatives de l’activité commerciale dans le pays, le PMI étant resté sous la barre des 50, même si cette baisse avait été plus lente que le mois précédent.
Source: Bloomberg Terminal: augmentation de 6,24% de PMI entre mai et juin 2019
La conjoncture économique négative actuelle est liée à la grande faiblesse de la devise, qui a entraîné une forte dépréciation du kwacha au cours des deux derniers mois. Cela a contribué à la hausse la plus rapide des coûts d'achat depuis décembre 2016, car un certain nombre d'entreprises dépendantes des importations les ont absorbés, comme en témoigne le faible indice PMI. Les légères augmentations des coûts de personnel, ainsi que la baisse du nombre de nouvelles commandes passées par les entreprises et la baisse des achats, ont encore aggravé le PMI. Le discours mondial actuel, qui est principalement constitué de tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, a vu les valeurs de l'indice PMI diminuer globalement, le JP Morgan Global Manufacturing PMI ( qui représente une majorité de pays).) se situant à 49,4, son niveau le plus bas depuis 2012. Cela aurait forcément des répercussions sur les économies, y compris la Zambie, de sorte que notre faible PMI devrait être calculé avec une pincée de sel. L'indice qui est mesuré et analysé sur une base mensuelle indique que les entreprises considèrent toujours les perspectives à 12 mois comme positives, les analystes prévoyant que le PMI devrait se situer à 50 par an, quel que soit le sentiment actuel.
À propos du PMI
Le PMI est une mesure du climat des affaires dans une économie donnée. L'indice reflète la manière dont les gestionnaires, principalement de la chaîne d'approvisionnement dans les secteurs de la fabrication et des services, perçoivent le climat économique et le niveau d'activité actuels. En Zambie, l'indice consiste à mener des enquêtes auprès des responsables des achats de plus de 400 entreprises du secteur privé, leur indiquant si, à leur avis, les conditions commerciales s'améliorent, sont en baisse ou constantes. Ces entreprises sont soigneusement sélectionnées pour refléter la structure générale de l'économie, les entreprises de la construction, de l'industrie, des services et du commerce de détail étant toutes incluses.
L'indice institue un certain nombre d'éléments tels que la production, le nombre de nouvelles commandes passées, le niveau d'emploi et le temps nécessaire aux fournisseurs pour livrer les produits. Une fois comptabilisé, un nombre compris entre 0 et 100 est attribué pour ce mois respectif. Une valeur supérieure à 50 indique généralement une expansion de l'activité économique, tandis qu'une valeur inférieure à 50 indique un sentiment négatif à l'égard des entreprises. Le PMI est considéré comme un outil utile pour prédire l’état de l’économie car il donne une indication de l’évolution de l’économie en termes de PIB et de croissance économique. L'indice peut servir de signal aux banques centrales qui prendront en compte l'indicateur dans leur prise de décision en matière de taux d'intérêt. Les établissements ne bénéficient pas seulement du PMI. La décision des citoyens ordinaires de se lancer dans les affaires et la création d’entreprises doit inclure, mais pas au final, un aperçu du PMI car il constitue un indicateur clair de la situation à laquelle les entreprises sont confrontées dans le pays. C'est un indicateur très utile qu'un plus grand nombre de personnes devrait utiliser dans leur analyse coûts-avantages pour déterminer les opportunités d'entreprise dans le pays.
En résumé, la lecture de l'indice PMI de la Zambie à 46,6 en juin ne donne pas une lecture très positive, car elle indique la détérioration générale de l'activité commerciale dans le pays, qui se situe sous la barre des 50. Cela n’est pas très positif pour ceux qui cherchent à démarrer de nouvelles entreprises et ceux qui dirigent actuellement des affaires dans le pays. Toutefois, par rapport à 43,9 en mai, l’activité a progressé de 6,2%, ce qui est révélateur du fait que les entreprises réassemblent leurs activités et s’adaptent aux forces macroéconomiques. En outre, les nouvelles géopolitiques mondiales doivent être prises en compte lors de l'évaluation du PMI, car la confiance des entreprises en général se dégrade. Une certaine confiance peut peut-être être rétablie dans l'avenir des affaires dans le pays alors que nous attendons la prochaine lecture en juillet.
