En Zambie, la Banque centrale a annoncé via son gouverneur Denny Kalyalya (photo), avoir revu à la hausse les perspectives de déficit budgétaire pour l’année 2018.
Selon le communiqué du responsable, relayé par l’agence de presse Reuters, les nouvelles statistiques fixent à 7,8%, le déficit budgétaire pour l’année 2018 contre 6,1% prévu initialement.
Ces nouveaux chiffres interviennent dans un contexte particulièrement difficile pour l’économie du pays d’Afrique australe, qui fait face à une dette de plus en plus pesante. Dans l’objectif de bénéficier d’une tranche de prêt de 1,3 milliard $ de la part du FMI afin de financer les réformes, le gouvernement a d’ailleurs annoncé il y a quelques mois, la mise en œuvre de plusieurs mesures d’austérité et d’un plan visant à attirer les investisseurs (sud-africains notamment) dans le pays.
En mars dernier, la dette publique extérieure de la Zambie s’élevait à 9,3 milliards $, selon les statistiques gouvernementales.
Notons que les taux d’intérêt du pays devraient rester inchangés à 9,75%.
Ca nous rapportera au moins des intérêts, le prêt à IDC.
Il y a pourtant mieux à faire que d'investir dans les bouteilles en verre.
Cela n'engage que moi.
Le crédit bancaire continue de coûter cher en Zambie, malgré la réduction par la banque centrale, de son principal taux directeur. En février 2018 ce taux est descendu à 9,75%, contre 14,5% au début de l'année. L'objectif était de donner plus de flexibilité sur le marché du crédit et lui faire bénéficier de la baisse de l'inflation.
Par ailleurs, l'institution d'émission monétaire de Zambie a redonné du souffle à la liquidité bancaire, en ramenant la part des reserves que les banques doivent faire sur les dépôts, de 18,5% à 5 %.
Les banques continuent toutefois de se montrer conservatrice et accusent une détérioration de l'environnement financier. En effet, le gouvernement qui est l'un des acteurs majeurs de l'économie de ce pays, se trouve au bord de l'axphyxie. L'embellie observée sur ses comptes relèvent plus de l'amélioration des prix du cuivre que d'une certaine efficience. De ce fait, il continue d'accumuler plusieurs arriérés qui plombent la capacité de ses fournisseurs de rembourser leurs dettes à l'égard des banques.
Selon un récent rapport de l'Institute of International Finance, une organisation basée à Washington, les choses pourraient se dégrader davantage. Le gouvernement est démeuré peu clair sur l'encours exact de sa dette et cette situation bloque l'ouverture des discussions avec le FMI.
On note aussi un retour de l’inflation qui pourrait atteindre de nouveau les 9% d’ici la fin de l’année 2018. La hausse des prix, et donc celle de la demande monétaire, sera soutenue par la progression des prix du carburant et une hausse des prix des aliments, du fait de la baisse des productions agricoles.
Le stimulus de début d’année de la Banque Centrale risque alors d’arriver à son terme.
En Zambie, la Banque centrale a annoncé via son gouverneur Denny Kalyalya (photo), avoir revu à la hausse les perspectives de déficit budgétaire pour l’année 2018.
Selon le communiqué du responsable, relayé par l’agence de presse Reuters, les nouvelles statistiques fixent à 7,8%, le déficit budgétaire pour l’année 2018 contre 6,1% prévu initialement.
Ces nouveaux chiffres interviennent dans un contexte particulièrement difficile pour l’économie du pays d’Afrique australe, qui fait face à une dette de plus en plus pesante. Dans l’objectif de bénéficier d’une tranche de prêt de 1,3 milliard $ de la part du FMI afin de financer les réformes, le gouvernement a d’ailleurs annoncé il y a quelques mois, la mise en œuvre de plusieurs mesures d’austérité et d’un plan visant à attirer les investisseurs (sud-africains notamment) dans le pays.
En mars dernier, la dette publique extérieure de la Zambie s’élevait à 9,3 milliards $, selon les statistiques gouvernementales.