L’Africa Confidential a récemment signalé qu’il est probable que la Zambie ne respecte pas les remboursements d’euro-obligations.
Selon Africa Confidential, la principale perte du pays est la poursuite des emprunts.
"Après avoir arrêté les paiements sur plusieurs prêts commerciaux cette année, la Zambie est prête à faire défaut sur ses 3 milliards de dollars d’euro-obligations", prédit l’Africa Confidential.
Il note en outre que le commerce se négocie maintenant à des niveaux de «dette en difficulté», avec des rendements supérieurs à 50%, il est très probable que le pays peut faire défaut dans les remboursements.
Apparemment, selon l’Institut Chr. Michelsen (CMI), la Zambie a bénéficié de l’allégement de la dette du PPTE en 2005 mais a beaucoup emprunté depuis 2012.
L’Institut note que la Zambie est aujourd’hui à haut risque de sédant.
«La Chine est le plus grand créancier unique, mais la Zambie a également emprunté à d’autres, y compris les banques de développement et le marché des euro-obligations commerciales», a noté l’Institut.
CMI a déclaré que la Zambie a emprunté pour d’importantes infrastructures dans les routes, l’énergie, les chemins de fer et les télécommunications, tandis que d’autres prêts ont couvert les déficits budgétaires.
"Certains prêts pour l’infra-structure ont eu des avantages socio-économiques importants, tandis que d’autres ont généré peu d’avantages jusqu’à présent." La prise de décision économique est centralisée au Bureau du Président sans considérations économiques adéquates », a accusé la CMI.
L’Institut ajoute que le gouvernement zambien doit assumer l’entière responsabilité de la crise de la dette, car il a reçu de nombreux avertissements.
La CMI a souligné que les avertissements contre l’augmentation du fardeau de la dette provenaient des propres économistes et de l’opposition du pays, ainsi que de conseillers externes, du FMI, de la Banque mondiale et des donateurs.
CMI a également souligné à un moment donné qu’il y avait encore des options que le pays pourrait prendre pour la viabilité de la dette comprennent le report de nouveaux prêts et de nouveaux projets.
Une autre option est celle de renégocier les prêts de la Chine et d’autres, en concluant un accord de prêt du FMI.
Toutefois, l’Institut soutient qu’il est nécessaire d’une gestion financière plus prudente.
« Jusqu’à présent, l’approche du gouvernement a été incohérente et trop faible », a noté CMI.
