(BFM Bourse) - CGG poursuivait lundi sa descente aux enfers à la Bourse de Paris. Le titre cédait près de 6% à mi-séance (-5,8% à 14,28 euros à 12h35), non loin de ses planchers historiques de février dernier.
L'action a perdu 34% la semaine dernière dans la foulée de la publication de résultats inférieurs aux attentes au titre du troisième trimestre, toujours affectés par la faiblesse des prix du pétrole.
Si la perte nette du spécialiste des études géophysiques pour l'industrie pétrolière a été divisée par 12 à 87,9 millions de dollars, elle est supérieure aux attentes du consensus d'analystes (71 millions de dollars).
Le chiffre d'affaires a chuté de 44% à 264 millions de dollars tandis que le résultat opérationnel est passé en territoire négatif, à -38,9 millions de dollars, contre 4,3 millions un an plus tôt.
"Le contexte de remontée des prix du brut ne s'est pas traduit, à ce stade, pour notre secteur, par une amélioration des conditions de marché, qui restent difficiles", a commenté le directeur général de CGG, Jean-Georges Malcor, cité dans un communiqué.
Un message peu rassurant qui s'accompagne d'inquiétude sur la situation financière de l'entreprise.
A fin septembre, la dette nette atteint 2304 millions de dollars soit 4,4xEBITDA pour un covenant de 5,0x. Le management a confirmé la prévision d'une dette nette inférieure à 2,4 milliard de dollars, "mais le respect des covenants fin 2016 (5,0xEBITDA) et encore plus fin 2017 (3,5xEBITDA) semble inatteignable", selon les analystes de Portzamparc, pour qui "un nouveau refinancement semble inévitable".
CGG avait procédé début 2016 à une augmentation de capital en numéraire (avec maintien du droit préférentiel de souscription) d'un montant de 350 millions d'euros dans le cadre de son Plan de Transformation.
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